Le Coopérathon est à la fois une plateforme et un mouvement. La plateforme permet d’apprendre, de co-créer et de lancer un projet à fort impact social. Le mouvement est une communauté de personnes et organismes qui croient à la coopération, à l’innovation et à l’entrepreneuriat pour transformer positivement la société.
Notre équipe vous propose une sélection de 10 articles à ajouter à votre liste de lecture estivale. Profitez de vos vacances pour découvrir des histoires inspirantes et des pratiques innovatrices.
Le stress, l’anxiété et l’épuisement professionnel sont en forte augmentation chez les éducateurs. Cette problématique se reflète notamment dans de nombreuses statistiques concernant tous les congés de maladies liées au stress. C’est en soi un phénomène sérieux et très préoccupant qui soulève des questionnements. Quels sont les facteurs qui influent sur le mieux-être des éducateurs et des chefs d’établissement? Comment mieux protéger et soutenir la santé mentale et le bien-être de notre personnel?
Le plaidoyer en faveur de l’engagement du parent dans le cheminement scolaire de l’enfant soulève une question complexe qui est à double tranchant. Il est indéniable que le soutien des parents est indissociable de la réussite de l’élève. Mais dans quelle mesure peut-il s’impliquer efficacement? Qu’en est-il du rôle attendu des parents? Comment favoriser son engagement dans la vie de l’école ou de la commission scolaire?
Dans ce numéro, nos contributeurs explorent comment ces idées émergentes peuvent être appliquées de manière créative à l’éducation, comment celles-ci peuvent orienter les décisions politiques ou administratives et pourquoi il est important d’anticiper et de réaliser ces changements tout en ciblant les inconvénients ou risques que cela peut comporter.
Des ministères provinciaux aux enseignants, nous devons tous réfléchir à la façon dont nous pouvons intégrer la culture autochtone dans nos enseignements et apprentissages : par une information rigoureuse, par une expérience respectueuse de l’histoire autochtone et de la vision du monde, en l’incluant dans les questions contemporaines, et ce à tous les niveaux scolaires. Mais comment malgré les connaissances parfois limitées des enseignants concernant les cultures et enjeux autochtones, ces derniers peuvent-ils enseigner ce matériel de manière authentique? Et que devons-nous faire pour nous assurer qu’un nouveau programme d’études soit en conformité avec les principes du Rapport de vérité et réconciliation?
Sans aucun doute, il est impératif de discuter de vérité et de réconciliation dans toutes les salles de classe de chaque collectivité et établissement d’enseignement au Canada. Ma façon traditionnelle mi’kmaq de concevoir le monde m’amène à croire fermement que ces discussions doivent commencer par des échanges d’expériences, ceux-ci étant le fondement de toute relation. Je crois aussi passionnément que ces échanges doivent être continus et prendre place dans un parcours reconnu de coapprentissage dans lequel nous, les peuples autochtones et les nouveaux arrivants dans nos terres autochtones, cherchons à apprendre ensemble, à apprendre les uns des autres et à tirer profit des forces, en fait, du meilleur, de nos façons de savoir, de faire et d’être.
J’ai mis de l’avant, il y a de nombreuses années, le principe d’Etuaptmumk, ou « Voir avec deux yeux », comme principe de coapprentissage. Ce principe nous aide à comprendre que le fait d’être disposé à tenir compte d’au moins deux points de vue est beaucoup plus susceptible de produire un résultat satisfaisant, quelle que soit la situation. Comme tel, Etuaptmumk/« Voir avec deux yeux » peut être compris comme le don de perspectives multiples, cher au peuple Mi’kmaq et probablement à la plupart des peuples autochtones. Notre monde actuel offre de nombreux domaines où ce principe, ce don, est extrêmement pertinent, notamment ceux de l’éducation, de la santé et de l’environnement. J’ai souvent décrit ce principe comme suit :
« Je, vous et nous avons besoin d’apprendre à voir d’un œil, avec ce qu’il y a de meilleur dans les savoirs et les modes de connaissance autochtones… et d’apprendre à voir de l’autre œil, avec ce qu’il y a de meilleur dans les savoirs et modes de connaissance conventionnels (occidentaux ou eurocentriques)… mais surtout, je, vous et nous devons apprendre à voir avec ces deux yeux ensemble, pour le bien commun. »
D’après mon expérience, nombreux sont les gens partout au Canada qui souhaitent réunir les modes de connaissance des peuples autochtones et ceux des nouveaux arrivants. Des approches et des noms différents sont employés pour désigner cet exercice, et Etuaptmumk/« Voir avec deux yeux », n’en est qu’un parmi bien d’autres. Cela dit, cet exercice n’en est pas plus facile pour autant. J’insiste toujours pourtant sur le fait que le processus de coapprentissage est essentiel si l’on veut développer et entretenir une compréhension et des capacités collectives et collaboratives. Sinon, cet exercice peut trop facilement glisser vers une approche paresseuse, purement formelle, où Etuaptmumk/« Voir avec deux yeux » et d’autres efforts similaires deviennent rapidement un jargon banalisé, romancé, récupéré ou utilisé comme « mécanisme » dont les connaissances sont simplement assemblées, et d’où le coapprentissage Etuaptmumk/« Voir avec deux yeux » est absent. C’est pourquoi nous avons besoin d’un coapprentissage continu dans nos salles de classe. Mais nous devons aussi agir selon la reconnaissance qu’il existe de nombreux milieux d’apprentissage informels dans l’ensemble de nos collectivités et de la société… et que le coapprentissage doit se faire dans ces milieux aussi bien que dans le cadre scolaire. Je crois par conséquent que ce besoin éducationnel est vaste et profond.
J’ai bien hâte de lire ce numéro spécial de la revue Éducation Canada. Nous devons raconter nos expériences et apprendre à écouter des récits autres que les nôtres… nos savoirs résident dans nos expériences.
L’pa ma’ pun tluow ta’n tettuji nuta’q sku’tminenow Ketlewo’qn aq Apiksiktuaqn msit wutaniminal aq msit ta’n te’sikl kina’matnuo’kuo’ml ta’n telki’k u’t Kanata. Ta’n ni’n tel nestm koqoey, amujpa tela’sik wlu wsitqamu’kminu. Amujpa etlewistu’ti’k aq wesku’tmu’k ta’n wejitaik mita ta’n tujiw etlewistu’ti’kw melkiknowatu’k ta’n teli-mawqatmu’ti’k u’t wsitaqmu. Paqsipki-tlamsitm ta’n tettuji nuta’q u’t tla’siktn ke’sk pemitaikl msit wutawtiminal. Nutaik toqi- kina’masultinew mawi kwilmu’kl ikjijitaqnminal aq kinu’tmasultinew ta’n koqoey maw-kelu’kl e’tasiw ala’tu’kl, muskajewe’l. Mu ajkine’nuk ta’n tettuji pilui-kina’masulti’k, ta’n tel-lukuti’k aq ta’n telo’lti’k – mawikwaik amujpa nike’ – l’nu’k aq ak’lasie’wk.
Sa’qiji’jk na nike’wesku’tm aq kekkina’muey ta’n ni’n telo’tm wela’sik tel-kina’masultimk kiskuk. Telui’tmap “Etuaptmumk.” Akklasie’wiktuk telui’tasik – “Two-Eyed Seeing.” Etuaptmin na koqoey, toqa’tu’nl ikjijitaqnn. Mnaqij akkaptmin u’t tel kina’masimk, nmitisk aq wetuo’tisk me’aji wl’a’sik toqa’tumk ikjijitaqnn l’nue’l aq aklasie’we’l. Na nekmowey wjit Etuaptmumk teliksua’tasik kutey iknmakumkl ta’n tujiw tel-kina’masimk l’nuimk. Nestmu’k, mita sa’q ki’s tel’ukuti’k aq kesite’tmu’k.
Kiskuk u’t eymu’ti’k u’t wsitqamu pukwelkl etekl koqoe’l ta’n kisi we’wmu’k Etuaptmumk. Kisi we’wmu’k wjit kinamasuti, t’an teli-tajiko’lti’k, aq ta’n te’li klo’tmu’k u’t wsitqamu. Kaqisk teluey amujpa ewe’wmin newte’jk pukik meknimin ta’n mawi-knaql lnueye’l ikjijitaqnn ta’n nenminn aq ta’n mawi-wla’sital wjit ki’l, ni’n, aq kinuk, tujiw kekknu’tmasin ewe’wmin piluey pukik ta’n te’sik nenmin ikjijitaqn akla’siewey koqoey kelu’k ta’n tel-nmitu’tij. Tujiw weswa’tu’nl ikjijitaqnn aq toqwa’tu’nl – Etuaptmumk msit kowey, mawa’tu’nl aq aji wlaptikemk kwilimimk mawi-kelu’k wjit msit wen. Ta’n ni’n telaptm koqoey aq ta’n tel nenm, pukwelk wen ewe’wk Etuaptmumk msit Kanata aq se’k u’t wsitqamu. Pukwelk wen wetnu’kwalsit kisi toqa’tun l’nuey aq akklasie’wey klaman wla’sitow aq klu’ktitow. Jel ap pilu’wi’tmi’tij ta’n tujiw wejitu’tij, katu newte’jk na pasik ni’n telo’tm etek – Etuaptmumk. Katu ap mu-ajjkine’nuk mita l’pa ma’ pun tluow ta’n tel nuta’q mawa’tunew aq toqa’tnow ikjijitaqnminal pemitaik kekknamasutimk klaman ml’kiknowatisnuk mawa’tu’kl ta’n te’sikl iknmatimkewe’l ala’tukl aq ta’n te’sikl me’ kisi kina’masultitesnuk.
Mu ml’kuktmuk u’t nike’, aq attikineta’wk toqa’tunew, aq e’tasiw kepmite’mukl kjijitaqnn lnu’eyl aq akklasie’we’l, na mnaqnatew aq ewliksu’a’tasiktitew koqoey maliaptmu’k. Na ni’n nekmowey ketlamsitm aq kejitu nuta’q u’t toqa’tasin kkjijitaqnn kina’matmuo’kuo’ml, katu elt nuta’q kepmite’tminow te’sik kisi kina’masimk wutaniminal aq msit u’t wsitqamu. Nuta’q elt tuwa’lanew kwijimuk ta’nik kekknamu’kik mita asa newte’ te’sik kisi kina’masultitaq kwijimuk aq malikwuo’mk. Ta’n tel-nemutu ni’n, kenek me’ eltaik kekkna’masulti’kl toqwa’tumk u’t kkjijitaqnn, pukwelk me’nuta’q pana’tunew. Nenaqite’tm u’t wi’katikn: Kina’masuti Kanata: Nuta’q kin’ua’tatultinew a’tukwaqniminal aq kina’masultinew ejiksitmu’kl atukwaqnn se’k wejiaql – kkjijitaqnminu mimajik atukwaqnnminal.
(Pensées de l’aîné Albert Marshall, transcrites en Mi’kmaq par Carol Anne Johnson)
Première publication dans Éducation Canada, juin 2018
Ce rapport d’étude de cas fournit des exemples pratiques sur la façon dont l’Academy of Indigenous Studies (Académie des études autochtones) a établi des relations durables avec les communautés autochtones locales. Elle démontre comment les cours provinciaux proposés peuvent être utilisés pour créer des cours crédités destinés aux étudiants autochtones et non autochtones qui souhaitent étudier les cultures autochtones tout au long de leurs parcours scolaires.
Développé à Kelowna en Colombie-Britannique, ce modèle d’apprentissage communautaire permet aux éducateurs non autochtones de découvrir comment ils peuvent greffer leurs élèves à un réseau d’enseignants, de défenseurs et de communautés autochtones afin de réduire le taux de décrochage des élèves autochtones, et ce, tout en immergeant leurs élèves non autochtones du savoir traditionnel.
Les éducateurs non autochtones travaillant dans des écoles secondaires en milieu urbain peuvent utiliser ce rapport par étapes afin de créer leurs propres programmes de consultation et de collaboration avec leurs communautés autochtones locales.
Nous vous proposons également une série de vidéos présentant les témoignages d’élèves et d’enseignants pour qui la culture est une médecine offrant aux élèves un sentiment de fierté et un souhait de réussir.
À noter : Ce rapport est conforme à la nouvelle orthographe. Le générique masculin est utilisé sans discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
Le Réseau ÉdCan et sa revue Éducation Canada ont entrepris de relever le plus ambitieux et impératif défi auquel doivent faire face la société canadienne et ses institutions pédagogiques, soit celui de reconnaître la nécessité de renouveler les curricula pancanadiens afin d’offrir un enseignement culturellement responsable à tous les élèves et étudiants autochtones et non autochtones du pays. Qu’ils soient Amérindiens, Inuits ou Métis, la voix, la culture et la véritable identité de tous ces Autochtones méritent d’être incrustées dans tous les programmes d’études canadiens pour toutes les matières. La Commission de vérité et réconciliation du Canada a lancé en 2015 un appel à une réforme en ce qui concerne la qualité de la scolarisation des Autochtones, mais il est tout à fait respectueux de l’esprit de l’ensemble de son rapport d’étendre cet appel à l’ensemble des institutions pédagogiques du pays. Il est indéniable qu’un trop grand nombre d’enseignants canadiens n’ont pas la formation ni les connaissances interculturelles nécessaires afin d’offrir un enseignement fidèle à l’histoire vivante des Autochtones. Et plus pertinemment encore, il est nécessaire de se questionner sur la qualité de l’apprentissage de bien des élèves canadiens en ce qui concerne l’identité, les projets de vie, les cultures, les caractéristiques sociétales, enfin la spiritualité, si ce n’est l’âme, des Autochtones canadiens.
Les généreux auteurs d’articles de cette édition du magazine Éducation Canada se sont engagés à offrir aux ministères, aux commissions scolaires, aux enseignants et aux parents de nouvelles pistes d’enseignement, des suggestions de ressources, des témoignages, enfin tout ce qui est nécessaire afin de conscientiser nos élèves et nos étudiants à la véritable écoute de cet Autre inconnu et souvent invisible. Ils nous invitent même à inspirer chez nos élèves la reconnaissance d’une certaine forme de jumelage ou demétissage, qu’ils soient culturels, identitaires, communautaires et possiblement même génétiques (voir, et faire voir, à ce sujet l’essentiel documentaire L’empreinte, réalisé par Carole Poliquin et Yvan Dubuc1). Désormais à révoquer, les silences, les approches superficielles marquées de stéréotypes, les culpabilités et les clichés médiatiques dans les salles de classe. Comment vraiment écouter les Voix autochtones si nos élèves ne les entendent jamais ? Elles sont pourtant bien présentes dans nos communautés. Il est grand temps que les apprenants de tout âge sachent comment répondre à cet inéluctable appel à la Vérité et à la Réconciliation.
Nous voulons savoir ce que vous pensez! Envoyez vos commentaires et propositions d’articles à redaction@edcan.ca.
Photo : Dave Donald
Première publication dans Éducation Canada, juin 2018
1 L’Empreinte. Réalisé par Carole Poliquin et Yvan Dubuc. 2014. Montréal : Les productions ISCA inc, DVD.
Cet important évènement d’actualité présentait des conférenciers locaux des Premières nations des Pieds-Noirs et d’autres conférenciers autochtones provenant de l’extérieur de l’Alberta, des gardiens du savoir et des chefs de file communautaires qui nous ont fiat part de leurs idées sur les actions à entreprendre afin d’intégrer des perspectives autochtones dans toutes nos classes. Nous avons exploré des voies pour relater de façon respectueuse et exacte les faits, les expériences, les visions du monde et le vécu des Premières Nations. Nous avons discuté des enjeux contemporains, puis des moyens d’enseignement et d’apprentissage pour tous les niveaux scolaires, y compris au niveau postsecondaire.
Cette séance de formation professionnelle visait à créer un espace de coapprentissage sûr, propice au dialogue entre enseignants et futurs enseignants, autochtones et non-autochtones, de la maternelle à la 12e année, qui souhaitent remettre en question leurs connaissances pour mieux examiner les questions les plus urgentes.
Cet évènement offrait aux éducateurs une occasion de coapprentissage unique et complète, où ils pouvaient acquérir le savoir-faire nécessaire pour instruire une nouvelle génération d’élèves empathiques et justes, capables de collaborer avec les peuples autochtones afin de favoriser la réconciliation.
* Dans ce texte, le masculin est employé comme genre neutre.
Le rapport d’étude de cas du Réseau ÉdCan intitulé Rassembler les communautés pour mieux soutenir nos élèves est un guide de référence destiné aux leaders scolaires et communautaires disposés à augmenter le taux d’alphabétisation, à favoriser la persévérance scolaire et à consolider la collaboration en milieu rural.
Il s’agit d’une histoire trop courante dans les communautés rurales au Canada. Des parents ayant un mauvais rapport avec la lecture et l’écriture. Des revenus de ménage et des taux de chômage qui tombent au-dessous de la moyenne canadienne. Des élèves en difficulté d’apprentissage qui, malgré leurs besoins, n’ont pas accès à des orthophonistes ou à des conseillers pédagogiques. Des écoles qui risquent d’être fermées et des services communautaires ébranlés par le décrochage scolaire des jeunes ou le départ vers la ville de ceux à la recherche d’un avenir plus prospère. Ces tendances peuvent toutefois être renversées grâce à une « approche communautaire écosystémique ». Ce processus par étapes, développé au Québec, mise sur les partenariats école-communauté afin de réduire le taux de décrochage dans les écoles et municipalités rurales et défavorisées.
« Le taux de réussite de nos élèves de quatrième année est passé de 50 % à 98 % en seulement cinq ans », constate Sylvain Tremblay, directeur d’écoles, primaire et secondaire, à Saint-Paul-de-Montminy, Québec. « Au lieu de travailler en silos, nous avons impliqué les parents, enfants, enseignants et partenaires de la communauté pour créer, ensemble, des activités visant à augmenter les capacités de langage des tout-petits et à encourager la réussite scolaire et sociale de nos enfants et jeunes adultes. »
Le guide propose un accompagnement par étapes complet, dont des outils flexibles ayant initialement été développés par le CTREQ, un centre québécois de recherches et de mobilisation de connaissances.
« Les écoles se doivent de collaborer étroitement avec les communautés et les familles dans lesquelles vivent et grandissent leurs élèves », indique Darren Googoo, président du Réseau ÉdCan, une collectivité pancanadienne de leaders en éducation. « Il ne s’agit pas de surcharger les éducateurs déjà trop occupés; au contraire, le but est de rallier les leaders communautaires autour d’un plan d’action qui renforce et met à profit des ressources et des efforts existants. »
Cette initiative bénéficie du généreux soutien financier de State Farm Canada, qui partage l’engagement du Réseau ÉdCan à soutenir les leaders qui transforment le système d’éducation publique au Canada.
Ce rapport d’étude de cas est un guide de référence destiné aux leaders scolaires et communautaires qui souhaitent élaborer des actions pour augmenter le taux d’alphabétisation, favoriser la persévérance scolaire et consolider la collaboration dans les écoles et municipalités rurales et défavorisées.
Le guide offre un accompagnement par étapes basé sur l’exemple programme L’ÉcoRéussite qui a élaboré un plan d’action selon l’approche écosystémique développée par le CTREQ. Ce processus encourage la collaboration et l’implication des parents, des enfants, des enseignants et des partenaires de la communauté afin de créer des activités pour augmenter les capacités de langage des tout-petits et de soutenir la réussite scolaire et sociale des enfants et jeunes adultes de 0 à 24 ans.
Le guide de référence a pour objectif d’offrir le soutien nécessaire aux commissions scolaires, écoles et organismes communautaires qui souhaitent travailler ensemble pour développer un plan d’action adapté à leurs situations et besoins.
La boîte à outils contient les tableaux et fiches ayant été remplis par le programme L’ÉcoRéussite afin de réaliser leur plan d’action. Vous pouvez les utiliser comme référence pour remplir les outils inscriptibles expliqués dans le coffre à outil intégral du CTREQ.
Consulter les pages 2 à 10 du coffre à outils.
La série de vidéos permet d’en apprendre davantage sur le programme L’ÉcoRéussite, sur les facteurs de réussites et sur les ressources ainsi que les étapes nécessaires afin de développer un plan d’action basé sur l’approche écosystémique.
Cette initiative bénéficie du généreux soutien financier de State Farm Canada, qui partage l’engagement du Réseau ÉdCan à soutenir les leaders qui transforment le système d’éducation publique au Canada.
À noter : Ce guide est conforme à la nouvelle orthographe. Le générique masculin est utilisé sans discrimination et uniquement dans le but d’alléger le texte.
C’est avec beaucoup d’émotion que j’écris ce dernier mot comme rédactrice en chef francophone de la revue Éducation Canada, après y avoir consacré près de 7 ans. J’ai eu le privilège de travailler avec une équipe formidable où le professionnalisme, l’humour et la franche camaraderie étaient toujours au rendez-vous. J’y ai rencontré des gens exceptionnels, des chercheurs et des auteurs de talent. À vous tous qui m’avez fait grandir dans cette belle aventure professionnelle, je vous dis « Merci! »
La présente édition « Les signaux de changement » est entièrement dédiée à l’approfondissement de la réflexion amorcée lors du Forum régional francophone pancanadien de 2016-2017. À travers cette démarche réflexive, certaines idées phares très prometteuses ont émergé comme signaux de changement.
L’accès aux meilleures pratiques issues de données probantes de la recherche a toujours été fortement réclamé par les écoles et les commissions scolaires, ce que permettrait de réaliser « l’Institut national d’excellence en éducation » au Québec. Nombreux sont les participants du Forum qui souhaitent que cet Institut puisse devenir vraiment national, c’est-à-dire accessible partout, à travers tout le Canada. Pour en saisir les tenants et aboutissants, je vous invite à lire l’article de Martin Maltais.
On souhaite que se déploient, dans tous les milieux scolaires, des communautés d’apprentissage professionnelles (CAP). L’auteur Mario Richard nous convie toutefois à la prudence dans leur mise en œuvre.
Avec le développement fulgurant des nouvelles technologies, impossible de faire abstraction des médias sociaux qui envahissent toutes les sphères de la société! Encore faut-il encadrer de façon appropriée leur utilisation tout en respectant les droits et libertés de chacun. Le chercheur Normand Landry énonce ce que devrait contenir une politique pancanadienne d’éducation aux médias numériques, ce qui s’avère une avenue fort pertinente à privilégier.
Le phénomène du vieillissement de la population devient incontournable. La création et la valorisation de projets intergénérationnels entre le milieu scolaire et la communauté se présentent comme une stratégie gagnante pour favoriser le transfert de connaissances et le maillage d’expertises.
À l’heure où tout évolue si rapidement, il faut plus que jamais faire les bons choix en éducation. Encore faudrait-il collectivement se faire confiance et « oser ensemble » le changement!
Nous voulons savoir ce que vous pensez! Envoyez vos commentaires et propositions d’articles à redaction@edcan.ca. Partagez vos « Signaux de changement » sur les médias sociaux en utilisant le #EdCan.
Photo : Dave Donald
Première publication dans Éducation Canada, mars 2018
Les 25, 26 et 27 avril 2018, se tiendra à Québec un événement d’envergure internationale portant sur la réussite éducative des jeunes.
Sous le thème « La Communauté réunie… pour une éducation réussie !», ce congrès international représente une occasion privilégiée d’échanges entre praticiens, chercheurs et décideurs.
Série de conférences et d’ateliers portant sur la langue française et sur la culture francophone et acadienne. Vise à équiper les intervenants en milieu minoritaire.
Ce rapport multimédia fait suite au symposium Bien-être des éducateurs : un mot clé de la réussite des élèves organisé par le Réseau ÉdCan en octobre 2017 à Toronto. Il met en lumière les savoirs des experts présents relatifs aux dernières recherches et bonnes pratiques favorisant le bien-être des élèves, des enseignants, des directeurs d’écoles et des leaders en éducation.
Au cours de deux journées d’allocutions, de tables rondes et d’ateliers pratiques, les participants étaient motivés de traiter les questions suivantes :
Comprend des photos, balados et vidéos, en plus des résumés des ateliers et présentations.
Consultez notre magazine Éducation Canada, numéro spécial sur « Le bien-être des éducateurs » . |
Le Sommet du numérique en éducation est un événement unique au monde où sont réunis à la fois des praticiens, des élèves, des parents et des chercheurs. C’est aussi un événement qui réunira près de 1500 personnes de quelque 40 pays. Il s’agit enfin d’un événement où les participants sortiront résolument mieux outillés pour intégrer le numérique en éducation.
Il n’existe aucune recette sur l’art d’être parent. Pourtant, il s’agit parfois du rôle le plus important d’une vie : l’influence que nous exerçons auprès de nos enfants dans l’éducation et les valeurs transmises contribue de façon significative à façonner leur personnalité. C’est la raison pour laquelle la voie des parents est fondamentale en éducation. Chaque parent souhaite lancer ce cri du cœur au personnel de l’école : « Aide-moi à t’aider. Je connais mon enfant mieux que quiconque! ».
Le parent constitue le meilleur partenaire de l’école. C’est un allié. Savoir communiquer avec les parents est donc une compétence incontournable en milieu scolaire, comme en témoigne l’enseignante Karine Mackay. Pour sa part, Marie-Andrée Pelletier se questionne sur la préparation des futurs enseignants qui ont à faire face à « un spectre assez large de réactions possibles lorsqu’il communique avec les parents à propos de sujets délicats ». De leur côté, certains parents peuvent parfois trouver intimidant d’être en présence de spécialistes de l’éducation, notamment lors des plans d’intervention d’élèves à besoins particuliers. Comme le précise Jocelyne Chevrier, pour le parent, cette rencontre risque d’être empreinte d’émotion et de questionnement; elle propose donc tant aux enseignants qu’aux parents une façon de bien s’y préparer.
Indiscutablement, la voie des parents doit être prise en compte dans toutes les instances consultatives ou décisionnelles, qu’il s’agisse de l’école ou de la commission scolaire.
Dans une époque où le numérique est de plus en plus présent en contexte éducatif, les parents souhaitent être informés des avancées de la recherche. Je vous invite tous à prendre connaissance de l’article de Thierry Karsenti et Julien Bugmann concernant la présence des robots humanoïdes à l’école. De nombreuses initiatives novatrices se vivent actuellement tant au primaire qu’au secondaire afin de bien préparer les jeunes à ce nouvel univers du numérique qui les fascine tant! Il ne s’agit pas uniquement des élèves du régulier, mais également de ceux qui éprouvent des difficultés d’apprentissage ou ont le spectre de l’autisme. Ces expériences remportent un véritable succès auprès d’eux, car c’est dans ce nouvel univers du numérique qu’ils évolueront au quotidien, dans un avenir pas si lointain… Après tout, on n’arrête pas le progrès!
Écrivez-nous!
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Photo : Dave Donald
Première publication dans Éducation Canada, décembre 2017
TORONTO – le 3 novembre 2017 – En tant que principale voix pancanadienne autonome en matière d’éducation primaire et secondaire, le Réseau ÉdCan (ACE) est heureux d’annoncer l’élection de M. Darren Googoo au poste de président du Conseil d’administration. M. Googoo est depuis dix-neuf ans directeur des services pédagogiques à la réserve de Membertou, une collectivité autochtone micmaque de la Nouvelle-Écosse. Il est également président du Conseil sur l’éducation micmaque et président de la commission scolaire régionale Victoria de Cap-Breton.
Les membres du Conseil d’administration du Réseau ÉdCan (ACE) de 2017-2018 (de gauche à droite) : Alexander (Sandy) McDonald, Ph. D., Yves Saint-Maurice, Dean Shareski, Roger Paul, Anne MacPhee, Darren Googoo, Rob Adley et Peter L. McCreath
Conseil d’administration 2017-2018 de l’ACE/Réseau ÉdCan |
Darren Googoo, président du conseil d’administration Directeur de l’enseignement, Première nation Membertou, Membertou, N.-É. |
Yves Saint-Maurice,vice-président du conseil d’administration Chargé de cours, Université Laval Ancien Président, Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), Québec, Qc |
Anne MacPhee, trésorière, Toronto, Ont. |
Roger Paul,président sortant du conseil d’administration Directeur général, Fédération nationale des conseils scolaires francophones, Ottawa, Ont. |
Rob Adley Vice-président, Prévente et architecture de solutions, Groupe Entreprises HP, Hewlett-Packard (Canada), Mississauga, Ont. |
Denise Andre Directice générale, Ottawa Catholic District School Board, Ottawa, Ont. |
Michele Jacobsen, Ph.D. Professeure et doyenne associé, Programmes d’études supérieures en éducation, Werklund School of Education, University of Calgary, Calgary, Alta. |
Chris Kennedy Directeur général, West Vancouver School Board, West Vancouver, C.-B. |
Alexander (Sandy) MacDonald, Ph.D. Vice-président et dirigeant principal de l’Apprentissage, Holland College, Charlottetown, Î.-P.-É. |
Peter L. McCreath Président exécutif et directeur général, société PLMC, Hubbards, N.-É. |
Dean Shareski Directeur – Communauté, Discovery Education Canada, Moose Jaw, Sask. |
Le conseil consultatif constitue le forum pour exprimer des questions et des tendances en matière d’éducation à l’échelle du pays et pour agir à titre consultatif quant à l’orientation et aux priorités du réseau. Les membres du conseil consultatif proviennent de toutes les régions du pays. Leur mandat de trois ans peut être renouvelé pour un deuxième mandat de trois ans.
Les personnes suivantes siègeront au Conseil consultatif du Réseau ÉdCan (ACE) en 2017-2018 :
Conseil consultatif 2016-2017 de l’ACE/Réseau ÉdCan |
Rob Adley* Vice-président, Prévente et architecture de solutions, Groupe Entreprises HP, Hewlett-Packard (Canada), Mississauga, Ont. |
Denise Andre* Directrice générale, Ottawa Catholic District School Board, Ottawa, Ont. |
Michel Bernard Secrétaire général, Association des directions générales des commissions scolaires (ADIGECS), Sherbrooke, Qc |
Lyne Chantal Boudreau Professeure en administration de l’éducation et chercheuse, Université de Moncton, campus de Shippagan, Shippigan, N-.B. |
Monique Brodeur, Ph.D. Doyenne, Faculté des sciences de l’Éducation, Université du Québec à Montréal, Montréal, Que. |
Duane Brothers Directeur général, Louis Riel School Division, Winnipeg, Man. |
Steve Cardwell, Ph.D. Vice-président associé, enseignement, Kwantlen Polytechnic University, Delta, C.-B. |
Michael Chechile Directeur général, Lester B Pearson School Board, Dorval, Qc |
Janice Ciavaglia Directrice de l’éducation par intérim, l’Assemblée des Premières Nations, Ottawa, Ont. |
Curtis Clarke Sous-ministre, Alberta Education, Edmonton, Alta. |
Paul Cuthbert Consultant, Cuthbert Consulting, Gimli, Man. |
Michael Furdyk, Directeur de la technologie, Taking IT Global, Toronto, Ont. |
Darren Googoo*, Président du conseil d’administration Directeur de l’enseignement, Première nation Membertou, Membertou, N.-É. |
Cassandra Hallett DaSilva Secrétaire générale, Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, Ottawa, Ont. |
Michele Jacobsen, Ph.D. Professeure et doyenne associé, Programmes d’études supérieures en éducation, Werklund School of Education, University of Calgary, Calgary, Alta. |
Kevin Kaardal Directeur général, Central Okanagan Public Schools, Kelowna, C.-B. |
Heather Kanuka, Ph.D. Professeure titulaire, Faculté de l’éducation, University of Alberta, Edmonton, Alta. |
Chris Kennedy Directeur général, West Vancouver School Board, West Vancouver, C.-B. |
Marie-France Kenny Présidente-directrice générale, MFK Solutions and Management Consulting, Regina, Sask. |
Normand Lessard Directeur général, Commission scolaire Beauce-Etchemin (CSBE), Saint-Georges, Qc |
Anne MacPhee*, trésorière, Toronto, Ont. |
Alexander (Sandy) MacDonald*, Ph.D. Vice-président et dirigeant principal de l’Apprentissage, Holland College, Charlottetown, Î.-P.-É. |
Peter L. McCreath* Président exécutif et directeur général, société PLMC, Hubbards, N.-É. |
Catherine McCullough Présidente, CMC Leadership, Orillia, Ont. |
Darren McKee Directeur général, Saskatchewan School Boards Association, Regina, Sask. |
Sandra McKenzie Sous-ministre, Ministère de l’éducation et du développement de la petite enfance, Halifax, N.-É. |
John McLaughlin Sous-ministre, Ministère de l’éducation et développement de la petite enfance, Fredericton, N.-B. |
Donna Miller Fry Directrice adjointe à l’enseignement (Programmes/Région de l’Ouest), Newfoundland and Labrador English School District, Corner Brook, T.-N.-L. |
Brian O’Leary Directeur général, Seven Oaks School Division, Winnipeg, Man. |
Roger Paul*,président sortant du conseil d’administration Directeur général, Fédération nationale des conseils scolaires francophones, Ottawa, Ont. |
Darrin G. Pike Agent administratif, Programmes et services, Newfoundland and Labrador Teachers’ Association, St. John’s, T.-N.-L. |
Gérald Richard Sous-ministre, Ministère de l’éducation et développement de la petite enfance, Fredericton, N.-B. |
Cynthia Richards Présidente, Fédération canadienne des associations foyer-école, Chipman, N.-B. |
Bruce Rodrigues Sous-ministre, Ministère de l’éducation de l’Ontario, Toronto, Ont. |
Christian Rousseau Sous-ministre adjoint par intérim, Relations extérieures et services aux anglophones et aux autochtones, Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec, Québec, Qc |
Bernard Roy Consultant en éducation, Ottawa, Ont. |
Yves Saint-Maurice*, Vice-Président du conseil d’administration Chargé de cours, Université Laval Ancien-Président, Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), Québec, Qc |
Dean Shareski* Directeur – Communauté, Discovery Education Canada, Moose Jaw, Sask. |
Kate Tilleczek, Ph.D. Professeure, Faculté d’éducation, Université de l’Île-du-Prince-Édouard, Charlottetown, Î.-P.-É |
Dianne Turner Commissaire officielle, Vancouver School Board, Vancouver, C.-B. |
Susan Willis Sous-ministre, Ministére de l’éducation, du développement préscolaire et de la culture du Î.-P.-É, Charlottetown, Î.-P.-É |
James Wilson Sous-ministre, Éducation et Formation Manitoba, Winnipeg, Man. |
Rob Wood Sous-ministre, Ministère de l’éducation du Yukon, Whitehorse, Yn |
* Directeurs du Réseau ÉdCan (ACE)
Pour en savoir davantage sur ces membres du Conseil consultatif, veuillez visiter le site www.edcan.ca/conseil :
À propos du Réseau ÉdCan
Issu de l’Association canadienne d’éducation, le Réseau ÉdCan est la seule association indépendante d’enseignantes et d’enseignants au Canada. Elle compte plus de 75 000 membres qui travaillent inlassablement afin de faire en sorte que chaque élève découvre sa place, sa voie et sa raison d’être.
Pour en savoir davantage sur le travail du Réseau ÉdCan, veuillez visiter www.edcan.ca et suivre le fil Twitter du Réseau ÉdCan à @EdCanNet
Pour plus de renseignements, s’adresser à :
Max Cooke, Directeur des communications du Réseau ÉdCan (bilingue)
Tél. : 416-427-6454 Courriel : mcooke@edcan.ca Twitter : @max_cooke
Toronto, le 19 septembre 2017 – Des leaders en éducation provenant de partout au Canada se réuniront à Toronto les 5 et 6 octobre prochains à l’occasion du symposium Bien-être des éducateurs, un mot clé de la réussite des élèves, afin de discuter de la façon de créer un climat favorable au bien-être pour tous.
Le Réseau ÉdCan s’inquiète du fait que la forte hausse de cas signalés d’anxiété1 et d’idées suicidaires parmi les élèves2 entraîne du stress et de l’épuisement émotionnel chez les enseignants3. Les écoles ne devraient pas correspondre aux lieux où l’on traite les problèmes de santé mentale, et on ne peut pas s’attendre à ce que leurs directeurs et enseignants portent tout ce fardeau. Ces derniers peuvent toutefois jouer un rôle clé dans la solution4.
Il reste encore des places pour vous inscrire. Ce symposium représente une occasion unique pour les principaux intervenants en santé mentale et administrateurs de commissions scolaires, les conseillers en orientation, directeurs d’école, agents de santé communautaire et travailleurs sociaux de passer du « traitement des symptômes » à l’adoption de solutions concrètes afin de soutenir de manière proactive nos éducateurs. C’est ainsi que nous favoriserons une culture de mieux-être au sein de nos communautés scolaires
« De nos jours, l’école ne se termine pas au son de la cloche de 15 h », tranche Darren Googoo, nouveau président du Réseau ÉdCan. « Les leaders du milieu de l’éducation se doivent de fournir aux enseignants et aux directeurs d’école des lieux sains où ils peuvent suivre leur propre cheminement vers le bien-être et poursuivre une longue carrière. »
Les ateliers pratiques qui seront tenus dans le cadre de ce symposium et les études de cas qui y seront présentées permettront à des spécialistes de l’éducation d’examiner ce que signifie l’intégration du bien-être dans les salles de classe et écoles. Les participants en retireront de nouvelles idées qui favoriseront leur propre résilience ainsi que celle de leurs collègues et de leurs élèves.
Pour obtenir plus d’information sur le symposium Bien-être des éducateurs, un mot clé de la réussite des élèves, veuillez consulter le www.edcan.ca/bien-etre ou suivre #EdCan sur Twitter.
Avec plus de 125 ans d’expérience en tant que principale voix pancanadienne indépendante pour l’éducation primaire et secondaire, l’ACE est fière de lancer le Réseau ÉdCan, destiné à appuyer les milliers de courageux éducateurs qui travaillent inlassablement afin d’assurer que chaque élève découvre sa place, sa voie et sa raison d’être.
Pour tout renseignement :
Max Cooke
Directeur des communications, Réseau ÉdCan
416 427-6454 mcooke@edcan.ca
1 R.C. Kessler, P. Berglund, O. Demler et al, “Lifetime Prevalence and Age-of-Onset Distributions of DSM-IV Disorders in the National Comorbidity Survey Replication,” Archives of General Psychiatry 62, no. 6 (2005): 593-602. Voir aussi : Comportements de santé des jeunes d’âge scolaire, données de 2014 pour l’Ontario, et A. Boak, H.A. Hamilton, E.M. Adlaf, J.L. Henderson, et R.E. Mann, The Mental Health and Well-Being of Ontario Students, 1991–2015: Detailed OSDHUS Findings. Séries de documents de recherche du CAMH no 43. (Toronto : Centre de toxicomanie et de santé)
2 Findlay, L., «Rapports sur la santé : Dépression et idéation suicidaire chez les Canadiens de 15 à 24 ans». Statistique Canada (2017).
3 D.M. Rothi, G. Leavey et R. Best, “On the Front-Line: Teachers as active observers of pupils’ mental health,” Teaching and Teacher Education 24 (2008).
4 Kenneth Leithwood et al., “School Leaders’ Influences on Student Learning: The four paths,” in The Principles of Educational Leadership and Management, éditeurs T. Bush, L. Bell et D. Middlewood (London: Sage, 2012), p.1.
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
Nous sommes ravis de vous annoncer que notre prochain congrès Inspirer la confiance au publicaura lieu les 31 mai et 1er juin 2018 à l’hôtel Toronto Marriott Downtown Eaton Centre.
Conférenciers principaux en 2018 :
De plus, des maîtres à penser du domaine donneront leur avis sur les plus récentes tendances :
Le congrès intéressera : les organismes de réglementation, les administrateurs des conseils scolaires, les cadres supérieurs des écoles, les conseillères et conseillers scolaires, les représentants gouvernementaux, les fournisseurs de formation en enseignement, les employeurs d’enseignantes et d’enseignants agréés de l’Ontario, les intervenants en éducation et les parents.
Inscrivez-vous pour recevoir des nouvelles et des mises à jour sur le congrès.
Pour en savoir plus, consultez oct-oeeo.ca/congres2018
Pour assurer une école bienveillante : le Soutien au Comportement Positif (SCP)
Procédé pour le développement d’écoles plus sécuritaires)
par Steve Bissonnette, Ph. D.
Consultez la présentation
Mettre le bien-être et la réussite des élèves et du personnel au coeur de vos priorités
par Eugénie Congi, Melissa Riley, Louis Barrière et Ann-Michelle McNulty
Consultez la présentation
et plusieurs autres…
Le Réseau ÉdCan s’inquiète du fait que la forte hausse de cas signalés d’anxiété1 et d’idées suicidaires parmi les élèves2 entraîne du stress et de l’épuisement émotionnel chez les enseignants3. Les écoles ne devraient pas correspondre aux lieux où l’on traite les problèmes de santé mentale, et on ne peut pas s’attendre à ce que leurs directeurs et enseignants portent seuls tout ce fardeau. Ces derniers peuvent toutefois jouer un rôle clé dans la solution4.
De quelles manières les leaders en éducation peuvent-ils créer un climat qui contribue au bien-être de tous ?
Grâce à votre participation à nos ateliers pratiques et aux présentations d’études de cas, vous découvrirez de nouvelles idées qui favoriseront votre propre résilience ainsi que celle de leurs collègues et de leurs élèves.
Il est temps de passer du « traitement des symptômes » à l’adoption de solutions concrètes afin de soutenir de manière proactive nos éducateurs. C’est ainsi que nous favoriserons une culture de mieux-être au sein de nos communautés scolaires.
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