L’école fait partie intégrante de la vie des enfants et des jeunes. C’est non seulement un lieu propice au développement intellectuel, mais aussi à l’acquisition de nombreuses aptitudes sociales et compétences fondamentales. Au cours des trois dernières années, les provinces et territoires ont mis en place une variété de mesures pour contrer la transmission de la COVID-19, notamment la fermeture d’écoles et l’apprentissage à distance. Ces mesures, qui visaient à réduire le nombre de cas de COVID-19 et les décès causés par la maladie, ont influencé la vie des élèves.
Même si nous tentons toujours de comprendre l’impact de la pandémie sur les élèves, nous savons qu’elle a eu d’énormes répercussions sur l’ensemble des systèmes d’éducation au Canada. Elle a entre autres nui à la santé mentale du personnel scolaire et des élèves, creusé les inégalités entre les élèves, aggravé la pénurie de main-d’œuvre et les problèmes chroniques d’absentéisme, hypothéqué l’apprentissage, entraîné l’annulation d’activités sportives et parascolaires et imposé une formule d’apprentissage en ligne à laquelle tous ont dû s’adapter. La pandémie a cependant donné lieu à de nouvelles possibilités, dont le perfectionnement des compétences numériques du personnel enseignant, l’apprentissage à l’extérieur des salles de classe, l’éducation autochtone axée sur le territoire, la priorisation de l’apprentissage authentique et l’amélioration des programmes d’études dans quelques provinces et territoires.
Tout examen de l’impact de la COVID-19 sur les élèves doit tenir compte de leurs identités intersectionnelles. Il faut éviter de généraliser les expériences de tous les jeunes, puisque les répercussions de la pandémie peuvent différer en fonction des communautés et des élèves.
Nous souhaitons partager dans ce texte nos expériences pendant la pandémie. Ces réflexions traduisent nos expériences personnelles et non de l’ensemble des élèves canadiens.
Apprentissage en ligne
Fiona : Mon école nous a annoncé en janvier 2020 que les cours se donneraient désormais en ligne. À ce moment-là, je ne connaissais pas les plateformes Zoom et Google Classroom. En l’espace d’une semaine, mes camarades et moi avons été catapultés dans un univers totalement inconnu.
Pendant un cours d’une heure, nous regardions des écrans noirs parfois traversés de réactions émojis envoyées par des élèves à moitié endormis. Au lieu de participer à des séances interactives, nous devions visionner des cours magistraux préenregistrés, généralement sur Zoom, par les enseignants. Malgré tous leurs efforts pour rendre les cours intéressants, cette formule n’était tout simplement pas aussi efficace.
Dans un cours de science de 9e année, par exemple, nous devions nous familiariser avec les différentes couleurs présentes dans les flammes. Avant la pandémie, les élèves participaient à des expériences complexes et pouvaient voir en classe les différents types de flammes. Durant le cours en ligne, l’enseignant nous montrait une variété de photos de flammes sur son écran et les décrivait une par une. Nous n’avions pas la chance d’apprécier de visu les couleurs vives de la flamme et de vivre l’excitation du moment. Par conséquent, nous n’avons pas aussi bien assimilé la matière couverte.
Raeesa : L’apprentissage en ligne a été difficile par moments. Par exemple, la mauvaise connexion Internet qui perturbait certains cours, l’aide que je devais fournir aux plus jeunes de ma famille souvent confus après leurs leçons et l’obligation de fixer un écran pendant de longues périodes ont fait ressortir les lacunes de cette formule. J’ai remarqué qu’un moins grand nombre d’élèves parlaient ou répondaient aux questions durant les cours en ligne, ce qui compliquait la tâche des enseignants. En raison de la participation limitée des élèves, les cours semblaient s’éterniser et devenaient parfois ennuyeux. C’était particulièrement flagrant lorsque l’enseignant devait attendre la réponse d’un élève. L’apprentissage et l’intérêt des élèves ont écopé parce que les cours n’étaient pas aussi intéressants ni stimulants qu’en salle de classe.
Sur une note plus positive, j’ai apprécié le fait d’étudier dans le confort de ma maison, car je disposais de mon propre espace pour apprendre. Comme j’ai eu l’occasion d’explorer et d’utiliser la technologie plus souvent pour mes travaux, je serai mieux préparée pour l’avenir, puisque la plupart d’entre nous devront utiliser des applications pour nos futurs devoirs et projets.
Manque de structure, besoin de plus d’autonomie
Fiona : Nous avions l’habitude des programmes scolaires structurés et des attentes strictes, comme arriver à l’heure et assister aux cours. Cependant, avec l’avènement des cours en ligne, il n’y avait personne pour vérifier les présences, et certains cours ont été annulés en raison de l’instabilité du réseau. Comme l’enseignement n’était pas aussi efficace, j’ai dû trouver d’autres façons d’apprendre par moi-même et j’ai commencé à visionner des cours intensifs sur YouTube et sur la plateforme Khan Academy. De nombreux camarades de classe ont aussi eu recours à ces sources d’information. Nous avons fini par perdre la connexion avec nos enseignants, qui n’étaient plus ceux vers qui nous nous tournions pour répondre à nos préoccupations et questions.
Raeesa : Comme je n’avais plus de professeur pour s’assurer que je faisais mes devoirs pendant la pandémie, j’ai dû apprendre à me responsabiliser et à gérer mon temps pour effectuer mes travaux scolaires à la maison. J’ai aussi réalisé toute l’importance de communiquer avec les enseignants. Nous avions la chance de pouvoir clavarder avec les enseignants et de leur envoyer des textos. Je me suis donc habituée à prendre l’initiative et à demander de l’aide à mes enseignants.
Répercussions sociales
Raeesa : J’ai toujours considéré l’école comme un endroit qui m’offre une foule de possibilités et me permet de pratiquer des activités sportives ou artistiques et d’adhérer à différents clubs. La pandémie a interrompu un grand nombre d’activités en présentiel, comme les assemblées scolaires et les sports d’équipe.
Fiona : Si l’on envisage la situation dans son ensemble, la pandémie a empêché un grand nombre d’élèves de découvrir leurs passions. Je crois qu’une passion se développe grâce à des rencontres enrichissantes avec nos camarades et nos enseignants. À cause de la COVID, des cours auparavant populaires sont devenus banals et ennuyeux. Nous avions moins d’interactions avec les professeurs et moins de communications en personne. La 8e, la 9e et la 10e année sont des années cruciales pour explorer ses intérêts, et certains élèves ont été limités dans leur exploration.
Je dois avouer, par contre, que la pandémie m’a aidée à apprécier les ressources que j’ai autour de moi. Avant, j’étais toujours à la course. Je jouais au hockey et au rugby, je pratiquais une foule d’activités parascolaires, je participais à des débats, etc. À notre retour de l’école, ma mère nous emmenait à toutes sortes d’activités parascolaires. Ma sœur et moi mangions en vitesse, puis allions faire nos devoirs dans notre chambre. Après le début de la pandémie, de nombreuses activités ont été annulées ou transférées en ligne, ce qui nous a donné beaucoup plus de temps en famille. J’ai eu l’occasion de discuter davantage avec ma mère et de mieux comprendre son parcours d’immigrante au Canada. Ces conversations ont renforcé mon esprit de famille et permis d’apprécier tout ce que ma mère a sacrifié pour s’établir au Canada.
Leadership des jeunes
Fiona : La pandémie a donné lieu à une énorme montée du nombre de jeunes militants et leaders qui ont abordé des problèmes de plus en plus préoccupants liés aux ressources éducatives, à la technologie et à l’itinérance. Devant les répercussions de la COVID sur leurs collectivités, les jeunes ont eu envie de se faire entendre et de venir en aide aux membres de leur communauté. Personnellement, je dirige un organisme sans but lucratif appelé United Speakers Global, qui vise à améliorer l’accès des jeunes à des ressources sur l’art de parler en public. La pandémie a frappé tout juste après mon entrée en poste, et l’organisme est devenu complètement virtuel, ce qui m’a d’abord semblé problématique. Toutefois, grâce à la demande accrue pour ce genre de programme, nous avons pu recruter davantage d’élèves non seulement dans le Grand Toronto, mais aussi dans 11 villes du monde entier. J’ai d’ailleurs eu la chance de rencontrer des jeunes leaders du Koweït, de Shanghai, de la Zambie, des États-Unis et d’autres pays.
Mot de la fin
Raeesa : Malgré les répercussions négatives de la pandémie sur mon apprentissage, j’ai quand même profité de quelques avantages et de plusieurs occasions intéressantes. Selon moi, c’est une question de perspective. J’aurais pu considérer la pandémie comme un obstacle impossible à franchir. J’ai préféré envisager la situation comme une occasion d’apprentissage et voir les obstacles comme des étapes vers une plus grande ouverture d’esprit envers des perspectives et des modes d’apprentissage différents. Ces défis m’ont aidée à aller de l’avant au lieu de freiner mon élan. Au bout du compte, c’est notre perception qui façonne notre vie et notre façon de vivre.
Photo : iStock, Fiona Shen et Raeesa Hoque
Première publication dans Éducation Canada, avril 2023
Webinaire d’ÉdCan sponsorisé par IPEVO
Jeudi 3 juin 2021 at 13h00 (Heure de l’Est) sur ZOOM
Les changements survenus dans le monde de l’éducation depuis mars 2020, importants, nombreux et rapides, ont eu des impacts majeurs sur l’École et ses acteurs. De multiples rebondissements ont transformé cette année scolaire en une véritable aventure collective et pédagogique. Or, on ne sait pas encore tout à fait ce que nous réserve la prochaine saison qui débutera à l’automne 2021. Devons-nous nous attendre à ce que les choses reviennent à la normale? Ce retour est-il d’ailleurs souhaitable? Veut-on vraiment y revenir? Quelles sont les perspectives qui s’offrent à nous? Quels défis seront à relever?
Le webinaire permettra de faire un bilan de ce qui a été vécu durant cette période et proposera aussi des idées et pistes pour envisager le futur de l’école dès la rentrée 2021. Venez partager avec nos deux animatrices vos expériences et votre vision pour la rentrée prochaine!
En vous inscrivant aux offres spéciales par courriel à la fois du réseau EdCan et d’IPEVO, votre nom sera ajouté à un tirage au sort à la fin de ce webinaire pour obtenir l’une des deux caméras de documents IPEVO!
Nathalie Couzon
Technopédagogue au Collège Letendre (Laval, Québec), Nathalie Couzon a enseigné le français au secondaire et a travaillé dans différentes directions au ministère de l’Éducation du Québec ainsi que comme conseillère en transfert et innovation au Centre de transfert pour la réussite éducative du Québec (CTREQ). Elle est aussi la cofondatrice et la présidente-directrice générale du Rendez-vous des écoles francophones en réseau (REFER).
Janick Cloutier
Janick Cloutier est enseignante d’Univers social au secondaire depuis 2004 au Collège Letendre. Elle y coordonne aussi le programme de Leadership entrepreneurial responsable (LER) et accompagne le développement de projets pédagogiques innovants.
Publié par le Réseau ÉdCan en partenariat avec
À l’échelle mondiale, nous sommes confrontés à des défis sociétaux et environnementaux complexes tels que le changement climatique, la pauvreté, les inégalités et la dégénération de l’environnement, que nous nous devons d’affronter pour nous assurer un avenir plus durable pour tous. Les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies définissent 17 domaines d’action visant à maintenir la vie (humaine et non humaine), à mettre fin à la pauvreté et à atteindre la justice sociale. Ce sont les éléments constitutifs du bienêtre mondial.
Pour les éducateurs et les éducatrices, les ODD ont une importance et un potentiel éducatifs importants. Ils offrent une pertinence transversale et des occasions d’apprentissage inestimables aux élèves de découvrir leur rôle crucial dans la résolution de problèmes locaux, régionaux et mondiaux, en commençant par leur propre communauté. Simultanément, les ministères de l’Éducation, les districts scolaires et les communautés scolaires découvriront qu’un engagement envers les ODD peut aider les élèves à atteindre l’objectif crucial d’acquérir les six compétences pan canadiennes présentées par le Conseil des ministres de l’Éducation (Canada) (CMEC) pour les équiper à façonner un monde à la hauteur de leurs aspirations.
Dans ce numéro, nous explorons comment les enseignants et les enseignantes peuvent inciter les élèves à devenir des citoyens du monde actifs qui abordent les problèmes mondiaux réels avec espoir et autonomie.
Photo couverture : gracieuseté de MCIC
J’écris ce message dehors au nord du Nouveau-Brunswick près d’un petit feu de bois. La chaleur et le crépitement du feu, le gazouillis des mésanges, la beauté des arbres et la blancheur de la neige me ravissent. Je me dis que c’est trop de beauté d’un coup!
Devant cette riche nature qui m’enchante, je me mets à penser à nos élèves, souvent paradoxalement confinés (le mot de l’année!) à l’intérieur pour apprendre ce qui se passe dehors.
Deux questions me tiraillent : Je me demande si ces jeunes sauront, plus que ma génération, contribuer à la durabilité de notre précieux environnement. S’ils apprendront par exemple à donner autant à notre planète et à notre société qu’à leur en demander. Je me demande aussi si le personnel enseignant relèvera le défi d’intégrer dans son enseignement sur une base quotidienne les enjeux humanitaires et globaux, par exemple, la faim qui afflige une trop grande partie de la planète, un travail décent pour tous, l’égalité des sexes. À cet égard, les nombreux articles de ce numéro spécial sur les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies me donnent espoir. Notamment, le récipiendaire du Prix Pat-Clifford, Jean-Philippe Ayotte-Beaudet, qui décrit (p. 39) comment et pourquoi enseigner les sciences dehors, me redonne le gout de retourner sur les bancs d’école.
Marie Brodeur Gélinas et Geneviève-Gaël Vanasse (p. 36) décrivent les actions éducatives d’Oxfam-Québec dans leur démarche d’éducation à la citoyenneté mondiale. Les activités et ressources qu’elles proposent visent à valoriser les actions des jeunes et à leur permettre d’influencer les lieux de pouvoir. Alors que d’autres articles adoptent la perspective des programmes d’études et de l’incontournable travail d’équipe des professionnels, plusieurs textes rendent saillants les liens cruciaux entre les objectifs de développement durable, les programmes d’études et la vie de tous les jours.
En fait, ce numéro donne espoir que l’éducation prendra une part active au développement durable… de façon durable et que le dynamisme de nos jeunes, trop heureux de passer en mode action, fera toute la différence pour faire durer notre planète dans le temps.
Photo : gracieuseté de MCIC
Lisez les autres articles de ce numéro
Envoyez vos commentaires et propositions d’articles à redaction@edcan.ca. Joignez-vous à la conversation en utilisant le #EdCan sur Twitter et Facebook.
La période extraordinaire que nous vivons fait appel à la créativité et aux solutions ingénieuses. La COVID-19 a présenté des défis de taille tant aux éducateurs qu’aux élèves et aux parents. Elle a aussi projeté la lumière sur les iniquités résultant des fermetures d’école et de l’enseignement à distance qui se sont avérées particulièrement dures sur certains élèves et sur certaines familles. La pandémie soulève de nouveaux problèmes d’équité à mesure que nous progressons. Les chercheurs et les éducateurs innovants partagent leurs connaissances, leurs expériences d’apprentissages et leurs réflexions en évolution et ainsi alimentent une conversation continue et stimulante sur comment nous pouvons assurer une éducation de haute qualité pour tous les élèves durant cette pandémie et dans l’avenir.
Photo : Adobe Stock
Lorsque le début de la pandémie a entraîné la fermeture des écoles et perturbé le quotidien des directions de district comme moi, je me suis jointe à un petit groupe de travail composé du personnel du Réseau ÉdCan et de collègues de notre Conseil consultatif pour participer à un important processus virtuel de planification. Nous avons alors entamé une série de réunions ayant pour objet de trouver les moyens que notre Réseau pourrait prendre pour soutenir au mieux les éducateurs* des élèves du primaire et du secondaire au Canada. Après plusieurs itérations, notre équipe de création a approuvé avec enthousiasme les trois priorités suivantes visant à répondre à l’évolution rapide des possibilités et des défis auxquels font face actuellement nos systèmes d’éducation :
C’est sur ces priorités que portait la réunion virtuelle de décembre 2020 du Conseil consultatif du Réseau ÉdCan. (La toute première réunion du Conseil avait eu lieu en 1891, à Montréal.) Nous continuerons d’explorer les manières dont nous pourrons, tout au long de 2021, harmoniser nos priorités avec les ministères de l’Éducation, les corps professoraux, les directions de conseils scolaires, ainsi qu’avec les directions, les enseignants et les autres membres du personnel scolaire qui nous soutiennent, alors que nous nous efforçons d’augmenter la capacité, l’autoefficacité et le bienêtre de nos 110 000 membres, et par leur entremise, de rehausser le bienêtre de chacun des élèves et les possibilités d’apprentissage significatif à leur disposition, pour les aider à découvrir leur buts et leur voie dans la vie.
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
Pour obtenir de plus amples renseignements sur la théorie du changement, les retombées prévues et les priorités stratégiques du Réseau ÉdCan, veuillez consulter le site : www.edcan.ca
Pour savoir qui sont les chefs de file en éducation et en philanthropie qui siègent au Conseil consultatif du Réseau ÉdCan, veuillez consulter le site www.edcan.ca/council
Première publication dans Éducation Canada, janvier 2021
Il y a fort à parier qu’en commençant l’année scolaire 2021-2022, la plupart des membres du personnel scolaire, des élèves et des parents se remémoreront les derniers mois, étranges pour tous, stressants et démotivants, pour d’autres. Certains auront vu le reflet de leur réalité dans notre numéro de septembre sur l’instabilité générale et le stress à l’école. Si la plupart estiment avoir perdu des acquis, pris du retard et raté des occasions, en raison de la pandémie, il est probable que personne ne voudra que l’école revienne exactement comme elle était avant. Pourquoi? C’est simple! L’école d’avant était bien, mais pas parfaite. La santé publique qui a forcé tout le monde à fonctionner différemment nous a, malgré nous, fait voir des améliorations possibles.
Il semble y avoir un consensus général sur l’amélioration que l’école peut réaliser en ce moment : réduire les iniquités entre les élèves. Le Magazine ÉdCan a suivi de près cette prise de conscience globale sur l’équité cet automne en publiant en ligne des articles ponctuels sur l’Équité à l’ère de la COVID-19. Dans ce numéro qui réunit ces articles, on peut lire, notamment dans le texte de Thierry Karsenti (pg. 26) la détresse des familles à faible revenu, dépassées par leur rôle d’accompagnement dans le cadre de l’enseignement à distance. De même, on profitera des descriptions de Boutouchent et Fournier (pg. 36) illustrant chacune le quotidien de leur classe en contexte linguistique minoritaire et décrivant les défis accentués par les consignes sanitaires et par le manque de socialisation naturelle nécessaire à la confiance des locuteurs, petits et grands.
Ce numéro ne s’attarde pas uniquement aux défis. Les auteurs offrent de généreuses pistes d’action qui assureront la transition entre une école qui se réinvente par des approches équitables pour tous et la très excitante série d’articles du mois de mars (en ligne de février à avril) qui fera le pont entre les compétences du XXIe siècle à développer chez tous les élèves et les objectifs de développement durable de l’UNESCO. Des objectifs dont la nature pourrait redonner à chacun ce qu’il juge avoir perdu en ces temps d’instabilité en le marquant d’un espoir profond en un monde meilleur.
Photo : Adobe Stock
Première publication dans Éducation Canada, janvier 2021
Envoyez vos commentaires et propositions d’articles à redaction@edcan.ca. Joignez-vous à la conversation en utilisant le #EdCan sur Twitter et Facebook.
Depuis 2017, la Fondation McConnell soutient les initiatives de bien-être en milieu de travail au sein du système d’enseignement primaire et secondaire par le biais de son initiative WellAhead. Au début de 2020, elle a réuni des leaders d’opinion pour réfléchir à comment apporter des améliorations mesurables au bien-être du personnel scolaire des niveaux primaire et secondaire au Canada. Une équipe de conception¹ a été formée pour développer un concept préliminaire basé sur cette idée. Cette équipe a ensuite demandé aux intervenants de l’éducation de lui fournir leurs commentaires sur le concept et de partager leur expérience.
Les parties prenantes participantes ont généreusement offert leur temps, leur expertise et leurs encouragements, en faisant part des pièges à éviter, les opportunités pour renforcer les approches et les perspectives qui n’ont pas encore été considérées. Leurs commentaires aident à l’élaboration d’approches qui correspondent à leur environnement et reflètent précisément leurs besoins et préférences, lesquels permettront d’obtenir un impact plus percutant.
¹Charlie Naylor, Felicia Ochs, André Rebeiz, Tammy Shubat, Kim Weatherby.
Notre série de webinaires gratuits est à nouveau disponible pour continuer à fournir au personnel canadien de la primaire au secondaire, des stratégies concrètes pour améliorer le bien-être au travail pendant cette rentrée unique.
Au Canada, le système d’éducation a un rôle clé à jouer dans l’élaboration de stratégies visant à favoriser la santé mentale et le bien-être des élèves et du personnel enseignant. Il est vrai que des programmes indépendants ont aidé le personnel à aborder la question de la santé mentale et du bienêtre. Toutefois, afin d’aborder cette question à plus long terme, il est de plus en plus reconnu que les solutions doivent être mises en oeuvre de manière systémique.
Le présent document s’inspire de discussions qui ont eu lieu lors de deux tables rondes nationales. Il souligne pourquoi et comment les leaders du système de l’éducation, de la maternelle à l’école secondaire, et leurs partenaires, doivent aller plus loin que des interventions et des programmes ponctuels pour adopter une approche qui permettra d’intégrer la santé mentale et le bien-être au coeur même du mandat de l’éducation publique.
Jouer et concevoir des jeux sont considérés comme des moyens intéressants pour les enseignants de la maternelle à la 12ème année afin de soutenir l’apprentissage des élèves. Les parents sont également de plus en plus ouverts aux jeux vidéo et de société comme choix d’activités familiales, comme l’indique un sondage mené en 2018 par l’Association canadienne du logiciel de divertissement, qui révèle que 71 % des parents canadiens jouent à des jeux vidéo avec leurs enfants. L’apprentissage par le jeu implique des situations où les enfants jouent ou conçoivent de jeux, qu’ils soient numériques, physiques ou de table – dans lesquels ils peuvent résoudre des problèmes et acquérir progressivement de nouvelles connaissances et compétences. Il a été démontré que les jeux améliorent la motivation et le développement cognitif des élèves, tels que la mémoire et le raisonnement.
La recherche démontre que l’apprentissage par le jeu améliore les compétences essentielles à la vie quotidienne fondamentales au développement de l’enfant. Surtout, il offre aux élèves une expérience interactive où ils ont la possibilité d’utiliser et de développer de nombreuses différentes compétences cognitives, sociales et physiques. La résolution de problèmes, la pensée critique, l’élaboration de stratégies, la prise de décisions et le travail d’équipe sont quelques-unes des nombreuses compétences que les jeux peuvent fournir.
Clark, D. B., Tanner-Smith, E. E., & Killingsworth, S. S. (2016). Digital games, design, and learning: A Systematic review and meta-analysis. Review of Educational Research, 86(1), 79–122. https://doi.org/10.3102/0034654315582065
Entertainment Software Association of Canada. (2018). Essential facts about the Canadian video game industry 2018. http://theesa.ca/wp-content/uploads/2018/10/ESAC18_BookletEN.pdf
Gee, J. P. (2008). Learning and Games. In K. Salen (Ed.), The ecology of games: Connecting youth, games, and learning(pp. 21–40). MIT Press. https://mitpress.mit.edu/books/ecology-games
Jaques, S., Kim, B., Shyleyko-Kostas, A., & Takeuchi, M. A. (2019). “I Just won against myself!”: Fostering early numeracy through board game play and redesign. Early Childhood Education, 26(1), 22–29. http://hdl.handle.net/1880/111252
Kim, B., & Bastani, R. (2017). Students as game designers: Transdisciplinary approach to STEAM Education. Special Issue of the Alberta Science Education Journal, 45(1), 45–52. https://sc.teachers.ab.ca/SiteCollectionDocuments/ASEJVol45No1November2017.pdf
Kim, B. & Bastani, R. (2018). How Inversé merged with Go: (re)designing games as mathematical and cultural practices. In Proceedings of the 5thInternational STEM in Education Conference (pp.166-172). Brisbane, Australia: Queensland University of Technology. https://stem-in-ed2018.com.au/proceedings-2/
Koabel, G. (2017). Simulating the ages of man: Periodization in Civilization V and Europa Universalis IV. The Journal of the Canadian Game Studies Association, 10(17), 60-76. https://journals.sfu.ca/loading/index.php/loading/article/view/192
Sardone, N. B., & Devlin-Scherer, R. (2016). Let the (Board) Games Begin: Creative Ways to Enhance Teaching and Learning. The Clearing House: A Journal of Educational Strategies, Issues and Ideas, 89(6), 215–222. https://doi.org/10.1080/00098655.2016.1214473
Squire, K. (2006). From content to context: Videogames as designed experience. Educational Researcher, 35(8), 19–29. https://doi.org/10.3102/0013189X035008019
Qian, M., & Clark, K. R. (2016). Game-based learning and 21st century skills: A review of recent research. Computers in Human Behavior, 63, 50–58. https://doi.org/10.1016/j.chb.2016.05.023
Zimmerman, E. (2009). Gaming literacy: Game design as a model for literacy in the twenty-first century. The video game theory reader, 2(23-32). http://www.neliufpe.com.br/wp-content/uploads/2014/02/08.pdf
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
À la suite des récents événements aux États-Unis, nous, Réseau ÉdCan, souhaitons exprimer notre solidarité avec la communauté noire et les individus racialisés et reconnaissons les effets néfastes du racisme et de la violence systémiques. En tant qu’organisme pancanadien de l’éducation à but non lucratif, notre mission est de veiller à ce que chaque élève prospère dans nos écoles sur la base des valeurs d’équité, d’inclusion et de respect. Pour cela, nous restons déterminés à apprendre, à écouter et à partager les connaissances pour soutenir le bien-être du personnel et des élèves dans nos écoles et nos lieux de travail d’éducation.
Dans ce numéro, Éducation Canada examine le rôle que nos écoles publiques jouent, pourraient et/ou devraient jouer pour exposer les étudiants à ces cheminements de carrière, les préparer aux futurs besoins du marché du travail et faciliter leur transition vers la formation dans les métiers. Les étudiants ont-ils des possibilités d’apprentissage par l’expérience adéquates pour étudier les métiers, des possibilités adéquates d’apprendre à leur sujet et un soutien adéquat pour négocier l’entrée dans des programmes postsecondaires et des stages d’apprentissage qui les y conduiront? Comment pouvons-nous changer le récit, contrer la stigmatisation et exprimer la valeur des métiers spécialisés pour les jeunes et leurs parents? Comment notre système éducatif assume-t-il les multiples rôles qui consistent à favoriser l’acquisition des compétences et des connaissances dont les élèves ont besoin pour devenir des citoyens du monde informés et actifs, et à les préparer également à répondre aux besoins de demain en matière de main-d’œuvre?
Avec les perturbations troublantes des fermetures d’écoles et les exigences de distanciation sociale, nous continuerons à mettre à jour des liens utiles pour vous aider à accéder aux dernières informations de votre ministère de l’Éducation provincial / territorial.
Mise à jour de l’Agence de la santé publique du Canada
Mise à jour de l’Organisation mondiale de la Santé
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici. (en anglais seulement)
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici. (en anglais seulement)
Guide pour la prévention et le contrôle du COVID-19 dans les garderies et les écoles. (en anglais seulement)
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici. (en anglais seulement)
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Quelle est la situation actuelle? Cliquez ici.
Conformément aux lignes directrices gouvernementales COVID-19 concernant les grands événements en personne, nous n’avons malheureusement pas eu d’autre choix que de reporter de nouveau notre Sommet pancanadien sur le bien-être en milieu de travail des intervenants scolaires d’écoles primaires et secondaires, qui avait initialement été reporté du 2 au 4 novembre 2020.
Les inscriptions seront entièrement remboursées pour tous les inscrits d’ici le 15 juillet 2020.
Nous travaillons actuellement sur une nouvelle date et un nouveau lieu potentiels pour l’événement en 2021, nous nous excusons pour tout inconvénient que cela pourrait causer et nous nous engageons à organiser un événement plus certain lorsqu’un meilleur moment nous le permettra. Nous espérons sincèrement que vous pourriez nous rejoindre l’année prochaine!
Depuis mars, nous avons temporairement renommé notre initiative Bien dans mon travail en Bien chez soi pour partager notre contenu original basé sur des preuves et des ressources externes soigneusement sélectionnées pour soutenir le personnel scolaires d’écoles primaires et secondaires qui navigue de son travail à domicile et se prépare à retourner à l’école en septembre. Nous vous invitons à continuer d’explorer notre collection croissante de balados, articles de blog et articles de magazine ainsi que les dernières ressources de recherche, et une série de webinaires centrés sur l’amélioration du bien-être du personnel et du moral au travail. Restez à l’écoute pour plus de webinaires à venir!
Si vous avez des recommandations pour les futurs sujets / présentateurs de webinaires, n’hésitez pas à contacter Bineta Diallo à bdiallo@edcan.ca
Merci pour votre soutien en cette période difficile. Au plaisir de vous voir en 2021!
Les changements climatiques représentent l’un des problèmes les plus urgents auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, avec les risques à long terme qu’ils comportent pour l’environnement, l’économie et le bien-être de nos sociétés. Comme 25 % de la population mondiale a moins de 18 ans, les enfants et adolescents sont les plus exposés aux effets des changements climatiques qui s’aggraveront avec le temps. Au Canada, près de la moitié (46 %) des élèves de niveau secondaire savent que les changements climatiques sont causés par l’activité humaine, mais doutent qu’ils puissent être résolus par les efforts actuels, faisant naître chez eux un sentiment de découragement, de crainte, d’anxiété et de dégoût. L’école est par conséquent l’endroit idéal pour en apprendre davantage sur les changements climatiques et pour préparer une génération de jeunes à relever ce défi à grande échelle.
Dans le cadre de l’Accord de Paris sur les changements climatiques, le Canada s’est engagé à « améliorer l’enseignement des changements climatiques ». Les enseignants n’ont pas besoin d’être des experts des changements climatiques. Ils peuvent simplement utiliser leur position pour aller au-delà de l’enseignement des faits, en permettant aux élèves de participer à des activités ayant des répercussions réelles sur les changements climatiques.
Rapport sur le climat changeant du Canada Environnement et ressources naturelles (Gouvernement du Canada) Faire face au changement climatique: Guide sur l’action climat destiné aux établissements scolaires (UNESCO) Pour les intervenants scolaires Rafale : Le coin des éducateurs (Gouvernement du Québec) À propos des changements climatiques (Gouvernement du Canada) Communicating Climate Change: A Guide for Educators Learning for a Sustainable Future
AUTRES RESSOURCES INFORMATIVES
En français
En anglais seulement
Bieler, A., Haluza-Delay, R., Dale, A. et McKenzie, M. (2017). A National Overview of Climate Change Education Policy: Policy Coherence between Subnational Climate Educational Policies in Canada (K-12). Journal of Education for Sustainable Development 11(2), 63-85. doi: 10.1177/0973408218754625 Chopin, N., Hargis, K. et McKenzie, M. (2018). Building Climate-Ready Schools in Canada: Towards Identifying Good Practices in Climate Change Education. Sustainability and Education Policy Network, University of Saskatchewan, Saskatoon, Canada. Council of Canadian Academies. (2019). Canada’s Top Climate Change Risks, Ottawa (ON): The Expert Panel on Climate Change Risks and Adaptation Potential, Council of Canadian Academies. Repéré à : https://cca-reports.ca/wp-content/uploads/2019/07/Report-Canada-top-climate-change-risks.pdf Field, E., Stevens, J. et Spiropoulos, G. (in review). Empowering learners in a warming world: inquiry guide for secondary teachers. Will be available from: http://lsf-lst.ca/ Field, E., Schwartzberg, P. et Berger, P. (2019). Canada, Climate Change and Education: Opportunities for Public and Formal Education (Formal Report for Learning for a Sustainable Future). Repéré à : (http://www.LSF-LST.ca/cc-survey) Field, E. (2017). Climate Change: Imagining, negotiating, and co-creating future(s) with children and youth. Curriculum Perspectives, 37 (1), 83- 89. doi: 10.1007/s41297-017-0013-y Field, E. et Spiropoulos, G. (in progress). Canada: national curriculum analysis of climate change education. Kelsey, E. (2016). Propagating Hope. Emotions and Environmental Education. Canadian Journal of Environmental Education, 21. Kamenetz, A. (Apr. 22, 2019). Most teachers don’t teach climate change; 4 in 5 parents wish they did. NPR. Repéré à : https://www.npr.org/2019/04/22/714262267/most-teachers-dont-teach-climate-change-4-in-5-parents-wish-they-did McKeown, R. et Hopkins, C. (2010). Rethinking Climate Change Education. Green Teacher, 89, 77-21. Monroe, M.C., Plate, R.R, Oxarant, A., Bowers, A. et Chaves, W.A. (2017). Identifying effective climate change education strategies: a systematic review of the research. Environmental Education Research. doi: 10.1080/13504622.2017.1360842 UNFCCC. (Dec. 12, 2015). Adoption of the Paris Agreement. Report No. FCCC/CP/2015/L.9/Rev.1, http://unfccc.int/resource/docs/2015/cop21/eng/l09r01.pdf Whitehouse, H. (2017). Point and counterpoint: climate change education. Curriculum Perspectives, 37(1). 63-65. doi:10.1007/s41297-017-0011-0 Wynes, S. et Nicholas, K. (2019). Climate science curricula in Canadian secondary schools focus on human warming, not scientific consensus, impacts or solutions. PLoS ONE 14(7): e0218305: https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0218305
RÉFÉRENCES
* Dans ce document, le masculin est employé comme genre neutre.
Le Réseau ÉdCan est à la recherche d’un rédacteur ou d’une rédactrice en chef francophone pour son magazine Éducation Canada.
Le magazine Éducation Canada, produit 4 fois par année, est une publication par le Réseau ÉdCan et accessible en ligne(voir les thématiques à venir). Ancrés dans l’expérience et la perspective de l’éducation au Canada, nos articles, en anglais et en français, donnent une voix aux enseignants, aux directeurs d’écoles, aux administrateurs et aux chercheurs, c’est-à-dire à un réseau croissant d’experts qui se penchent avec courage et honnêteté sur les enjeux actuels de l’école et de la pratique en classe. Pragmatique et accessible, fondé sur des données probantes, le magazine Éducation Canada jette des ponts entre politiques, recherche et pratique.
En diffusant des pratiques éprouvées, des études de cas, des résultats d’études et des récits personnels qui traduisent la réalité actuelle de la classe, Éducation Canada aide les enseignants à relever les défis quotidiens. Dans les salles des professeurs et les salles de lecture, tout comme pendant des séminaires, le magazine sert souvent d’amorce à des discussions sur la réforme de l’éducation. En effet, nous incitons activement nos lecteurs à revoir leurs idées sur la jeunesse, les apprenants, l’apprentissage, l’enseignement et la réussite scolaire.
Le rédacteur en chef aura la chance de travailler avec une petite équipe dynamique et des fournisseurs passionnés. Le candidat idéal doit être très organisé afin de respecter des échéances déterminées, détenir un intérêt prononcé pour le système d’éducation publique, partager les valeurs et soutenir la mission du Réseau ÉdCan. Il doit être curieux et être à l’affût des dernières tendances et des enjeux en lien avec l’éducation canadienne. Le fait de posséder un réseau établi dans le secteur de l’éducation de la maternelle au secondaire au Québec et dans la francophonie canadienne afin de l’aider à identifier des articles et auteurs serait un atout.
Si vous êtes intéressé par ce poste contractuel à temps-partiel, veuillez faire parvenir votre curriculum vitae, une lettre d’accompagnement à : Sophie H.-Bienvenue à l’adresse suivante : shbienvenue@edcan.ca ou au numéro suivant : 416 591-6300 poste 233.
(Date limite pour envoyer une candidature : 10 février 2020)
Notre 45e congrès, présidé par Mélanie Paré, met à l’honneur la collaboration pour soutenir la réussite des apprenants qui cheminent avec des difficultés d’apprentissage ou des troubles associés. Les conférences et symposiums mettront en lumière les dernières avancées scientifiques ainsi que la mise en oeuvre et la validation, sur le terrain, d’interventions efficaces.
Ne manquez pas le plus grand évènement sur les troubles d’apprentissage en Amérique du nord!
En collaboration avec le Campus Saint-Jean (Université de l’Alberta), le Réseau d’enseignement francophone à distance du Canada (REFAD www.refad.ca) organise son colloque annuel les 28 et 29 mai 2020 à Edmonton. Cet événement a pour but de permettre aux intervenant(e)s de venir présenter leurs meilleures pratiques et de permettre également échanges, partenariats et réseautages.
Les investissements en bien-être et santé mentale des éducateurs peinent à suivre le rythme de la hausse des cas de stress et d’épuisement professionnel parmi le personnel des systèmes d’éducation primaire et secondaire canadiens. En tant que principal porte-parole pancanadien indépendant du domaine de l’éducation primaire et secondaire au Canada, le Réseau ÉdCan est heureux de lancer officiellement «Bien dans mon travail » une campagne de recherche et de sensibilisation du public qui invite les chefs de file du domaine de l’enseignement à faire du bien-être du personnel scolaire une priorité.
Denise Andre, directrice pédagogique au sein de l’Ottawa Catholic School Board et présidente du Réseau ÉdCan, a déclaré :
Le bien-être du personnel d’écoles primaires et secondaires est une priorité des commissions scolaires dans l’ensemble du Canada. À titre de directrice de l’Éducation, j’attends avec impatience les résultats de la campagne Bien dans mon travail pour informer notre conseil d’administration de l’accent mis sur le bien-être du personnel .
Fort de ses 128 ans d’expérience en organisation de réunions d’intervenants de tous les horizons de l’éducation publique canadienne du primaire et du secondaire, le Réseau ÉdCan organise une série d’évènements pancanadiens visant à créer une vision commune du bien-être en milieu de travail, notamment :
Ce webinaire gratuit d’une heure (offert en anglais seulement) a présenté les perspectives des éducateurs et du public recueillies dans le cadre d’une enquête à grande échelle concernant la manière dont la question du bien-être des enseignants et des directeurs d’école peut être mieux communiquée. Pour revoir le webinaire : www.edcan.ca/workplacewebinar
Cet atelier professionnel (offert en anglais seulement) a réuni exclusivement des représentants de corps professoraux et de ministères de l’Éducation, des directeurs et d’autres chefs de file de l’enseignement primaire et secondaire au Canada.
Cette rencontre convie des défenseurs, des décideurs et des intervenants clés à travers le pays à une séance d’information sur les moyens à prendre pour favoriser le bien-être au travail des enseignants des niveaux primaire et secondaire.
La campagne Bien dans mon travail a été conçue pour donner aux écoles et aux commissions scolaires les outils dont elles ont besoin pour améliorer les conditions de travail à long terme de leur personnel en promouvant les expériences vécues de pédagogues afin de représenter ce qu’est véritablement le bien-être et à quoi cela pourrait ressembler au travail.
Une collection croissante de ressources gratuites téléchargeable à l’adresse www.edcan.ca/bienetre est offerte aux éducateurs, écoles, commissions scolaires et ministères de l’Éducation qui cherchent à promouvoir un milieu de travail plus sain.
Première publication dans Éducation Canada, décembre 2019