Consignes à l’intention des auteurs du magazine ÉDUCATION CANADA

Le magazine Éducation Canada, produit trois fois l’an, est une publication par le Réseau ÉdCan et accessible en ligne. Ancrés dans l’expérience et la perspective de l’éducation au Canada, nos articles, en anglais et en français, donnent voix au personnel enseignant, aux directions d’écoles, aux gestionnaires et aux responsables de la recherche, c’est-à-dire à un réseau croissant d’experts qui s’engagent avec courage et honnêteté dans les enjeux actuels de l’école et de la pratique en classe. Pragmatique et accessible, fondé sur des données probantes, le magazine Éducation Canada dresse des ponts entre les politiques, la recherche et la pratique.

En diffusant des pratiques éprouvées, des études de cas, des résultats d’études et des récits personnels qui traduisent la réalité actuelle de la classe, Éducation Canada aide le personnel enseignant à relever les défis quotidiens. Dans les rencontres informelles et formelles d’enseignants et d’enseignantes, le magazine sert souvent d’amorce à des discussions sur l’évolution de l’éducation. En effet, nous incitons activement nos lecteurs et lectrices à revisiter leurs idées, notamment sur les apprenants, l’apprentissage, la pédagogie, le bienêtre, l’identité et la réussite scolaire.

1. CONTENU RECHERCHÉ

Nous recherchons :

  • des sujets convaincants et pertinents
  • de l’expertise ou de l’expérience dans le domaine traité
  • un style d’écriture accessible et agréable à lire qui conviendra à la diversité de notre lectorat (personnel enseignant, personnel administratif, responsable de la formation et de la recherche, responsable des programmes d’études, comités de parents, groupes communautaires s’intéressants à l’éducation).

Le contenu de chaque numéro est déterminé en consultation par deux rédactrices en chef (une anglophone et une francophone), les conseillers du Réseau ÉdCan et le comité de rédaction.

Nous veillons à présenter le point de vue de divers secteurs et de différentes régions du pays. Nous lançons le défi aux chercheurs et chercheures de travailler avec nous afin d’acheminer rapidement leurs résultats de recherche où ils comptent, c’est-à-dire dans la pratique. De même, nous invitons le personnel scolaire à présenter le plus clairement possible les réalités et défis du terrain et les pistes de solutions et d’innovation qu’ils entrevoient.

Chaque numéro comporte habituellement un thème qui a été diffusé. Environ trois articles de fond seront retenus sur ce thème. Les autres articles traitent de questions très diverses et de sujets liés à l’éducation, choisis pour leur pertinence, leur intérêt et leur utilité pour les enseignants.


CHRONIQUES

Outre les articles de fond, le magazine propose un certain nombre de chroniques qui reviennent dans la plupart des numéros. Elles comptent entre 700 et 1 500 mots. Les pratiques prometteuses et la voix de l’expérience reviennent à chaque édition, alors que les autres apparaissent moins régulièrement.

LA VOIX DE L’EXPÉRIENCE

Cette chronique de 700 mots est une réflexion sur l’enseignement et l’apprentissage, fruit d’une expérience personnelle. Il s’agit de raconter la rencontre d’un élève qui a renforcé votre passion d’enseigner, une situation qui a changé votre façon de voir ou qui vous a permis de mieux comprendre l’enseignement ou l’apprentissage. Nous cherchons des textes qui puissent émouvoir ou inspirer les lecteurs ou leur rappeler l’importance du travail des intervenants scolaires. Nous invitons les enseignants, les élèves, les parents et toute autre personne touchée de près par l’éducation à soumettre des textes.

PRATIQUES PROMETTEUSES 

Cette chronique entre 1 000 et 1 500 mots met à l’honneur des méthodes et des programmes novateurs aux résultats encourageants. Racontez la genèse de votre projet, les obstacles que vous avez surmontés, la réaction des élèves et des autres parties prenantes et votre façon d’évaluer vos résultats.

BIEN AU TRAVAIL

Tout au long de l’année, une part de notre engagement est de savoir pourquoi et comment soutenir le bienêtre du personnel de nos écoles à tous les niveaux et de créer une culture scolaire saine pour les élèves et le personnel.

POINT DE VUE 

Comme son nom l’indique, il s’agit d’un article d’opinion, équivalant à l’éditorial d’un journal. Votre argumentation doit être logique et bien étayée. Idéalement, le texte portera sur un sujet « chaud » qui divise l’opinion ou suscite une controverse en éducation. Le tout en 700 mots.

DESIGN ET TECHNOPÉDAGOGIE

Cette chronique en 700 mots vise à aider les intervenants scolaires à s’épanouir du côté technologique. Qu’il s’agisse de méthodes éprouvées pour protéger les renseignements personnels ou pour mobiliser les élèves, l’accent est mis essentiellement sur la façon d’utiliser la technologie pour stimuler la participation des jeunes ou les aider à atteindre leurs objectifs d’apprentissage.

NOTRE MONDE AUJOURD’HUI 

Un tour du monde à la recherche de faits nouveaux et de sujets d’actualité en éducation, généralement (mais pas exclusivement) en français. Habituellement 700 mots.

ÉCOLE ET COLLECTIVITÉ 

Rubrique sur des liens tissés au sein de la communauté scolaire et sur les relations entre l’école et la collectivité. Porte sur tout ce qui concerne la façon d’instaurer une atmosphère positive à l’école, jusqu’à la collaboration de bénévoles de la communauté, en passant par l’importance des liens entre les enfants et la nature.

CRITIQUE DE LIVRE 

La revue peut contenir deux critiques de 350 mots chacune, une en français et une en anglais, souvent liées au thème du numéro en question.

2. PROCESSUS ÉDITORIAL

Envoyez à la rédactrice en chef quelques paragraphes résumant votre sujet, expliquant son utilité ou son importance et décrivant (en gros) la structure que vous comptez lui donner. Rappelez-vous que nos articles sont en moyenne plus courts que dans nombre de magazines. La majorité des textes relatifs à la thématique comprennent entre 1 000 et 2 500 mots. Les chroniques comptent entre 700 et 1 500 mots. À noter que nous acceptons des propositions de textes plus courts.

Le travail doit se faire rapidement. Une fois votre proposition acceptée et la date de tombée déterminée, vous aurez environ deux mois pour produire votre article et le soumettre en prenant soin d’inclure votre nom et prénom dans le nom du fichier. Vous recevrez de la rétroaction sur votre article dans les trois semaines suivant sa soumission. Les trois points cités au début de ce texte serviront de critères pour nos commentaires.  Après avoir soumis votre projet d’article, les échanges avec la rédaction peuvent durer environ six semaines durant lesquelles votre texte sera révisé en allers-retours. La rédaction vous suggérera des modifications destinées à le rendre plus clair et plus lisible, à l’adapter à la forme et au style du magazine ou à l’abréger au besoin. Les auteurs sont parfois priés de modifier leur texte pour en accroître la pertinence ou le rendre plus accessible à nos lecteurs. Tous les changements apportés par la direction avant la mise en page feront l’objet de l’approbation des auteurs. La rédaction peut néanmoins apporter des changements mineurs de dernière minute, dictés par l’espace disponible.

Durant cette période d’échanges, la revue vous demandera de remplir deux courts formulaires, un pour obtenir toutes vos données bibliographiques et l’autre, votre permission de vous publier en ligne.

Nous recevons de nombreuses propositions, mais, l’espace étant restreint, nous devons parfois refuser des articles fort bien présentés, simplement parce que nos pages sont déjà complètes. N’hésitez pas à communiquer avec la rédaction en chef si vous n’avez pas eu de réponse de notre part au bout d’un mois.

Éducation Canada n’accepte pas d’articles faisant la promotion de produits ou de programmes commerciaux. Votre biographie ne doit donc pas évoquer vos activités commerciales.

3. NOTES, CITATIONS ET RÉFÉRENCES

Conformément au style habituel d’un magazine comme le nôtre, nous préférons ne pas utiliser de notes en fin de texte. Placez plutôt vos notes explicatives dans le texte si elles sont nécessaires.

Il est généralement accepté, dans les magazines, de faire allusion aux sources au moyen d’un énoncé général comme « la recherche a largement démontré » (de fait, si elle le démontre si bien et que ces résultats sont généralement reconnus, il est inutile de citer une kyrielle d’ouvrages pour le prouver), « au terme d’une étude récente, Lebrun a constaté que » ou « dans Ouverture, David Lamonde écrit : (CITATION). »

Éducation Canada présente depuis l’hiver 2020 ses références suivant le style APA

Plusieurs instances canadiennes offrent des suggestions très claires pour l’adaptation du style APA en français :

Université de Montréal

Université Laval

À noter : Pour plus de deux auteurs, ajouter « et coll. » dans le texte et fournissez la liste complète des auteurs dans les références.

Veuillez limiter le nombre de références d’auteurs à trois ou moins pour chaque énoncé en choisissant les plus pertinents et si possible, les plus récents.

La responsabilité de la fiabilité des références repose sur les auteurs.

Nombre de références : Veuillez vous limiter à cinq références pour une chronique et à 12 pour un article de fond.

La décision de publier un article, sollicité ou non, n’est prise qu’après lecture du texte entier. La rédaction se réserve le droit de rejeter un article dont le style ou le contenu ne convient pas à ce magazine.

EXCLUSIVITÉ EN LIGNE

La version en ligne d’Éducation Canada reçoit un nombre considérable de visites d’un public national et international croissant, constitué de lecteurs et de chercheurs. Le format Web nous permet d’ailleurs de mettre en évidence des articles qui ne paraîtront qu’en ligne.

Il nous arrive en effet de publier un article exclusivement sur notre site Web. Certains articles se prêtent particulièrement bien à ce format, en nous permettant, par exemple, d’y intégrer des liens vidéo. De même, si nous ne disposons pas d’autant de pages imprimées que nous le prévoyions, nous suggérons une publication exclusive en ligne, de sorte que l’article paraisse plus rapidement que si nous attentions la possibilité de l’imprimer dans un numéro ultérieur.

Les articles publiés exclusivement en ligne sont archivés dans les banques de données sur l’éducation, comme le reste du numéro. Ils font également l’objet d’une promotion sur le site Web du Réseau ÉdCan et dans les médias sociaux. Puisque la plupart de nos lecteurs nous découvrent grâce à notre site Web, les articles qui y sont publiés en exclusivité ont un lectorat aussi nombreux que les articles imprimés.

ÉLÉMENTS VISUELS ET VIDÉO

Si vous avez des photos qui peuvent compléter votre article (et que vous avez obtenu l’autorisation de les publier ou que vous pouvez nous aiguiller vers les sources), nous serions ravis de les voir. Des photos authentiques et de bonne qualité (très claires, en haute résolution) sont toujours intéressantes.

De même, s’il existe une séquence vidéo pertinente, de nature à retenir l’attention, ou si vous pensez que votre sujet se prête à l’ajout d’une vidéo sur notre site, faites-nous-le savoir (étant entendu que nos ressources sont limitées en la matière).

RÉMUNÉRATION

À moins de circonstances exceptionnelles, le Réseau ÉdCan ne rémunère pas les auteurs. En plus de recevoir deux (2) exemplaires de l’édition où paraît leur article, les auteurs deviennent membres du Réseau ÉdCan, ce qui comprend un abonnement d’un an au magazine Éducation Canada.

DROIT D’AUTEUR

Le contenu d’Éducation Canada est l’objet d’une licence Creative Commons non exclusive du type attribution non commerciale sans travaux dérivés. Les utilisateurs sont libres de le copier, de le distribuer et de le transmettre à des fins non commerciales, à condition de le distribuer dans son intégralité et d’en attribuer le crédit à l’auteur, à Éducation Canada, au Réseau ÉdCan et à son site Web (www.edcan.ca/fr). Il est interdit de modifier, de transformer ou d’étoffer le contenu ou de l’utiliser à des fins commerciales sans l’autorisation de l’auteur.

L’auteur conserve la propriété intellectuelle de son article. Une fois ce dernier publié, il est libre de l’utiliser à d’autres fins.

4. POUR CAPTER L’INTÉRÊT

OFFREZ UNE AMORCE INTÉRESSANTE

Trouvez une formule personnelle, surprenante ou visuellement attrayante pour stimuler l’intérêt des lecteurs et les inciter à lire votre article.

L’introduction standard des revues savantes n’est pas invitante. (Par exemple : « En 2015, l’École de X, de l’Université Y, a entrepris une étude longitudinale de quatre ans, financée par la Fondation XYZ, qui compare la politique et la pratique de l’évaluation formative de trois ministères de l’Éducation, etc. ») Voyez plutôt les trois propositions ci‑dessous, tirées d’articles parus dans Éducation Canada :

  • Décrivez l’action : « Le 26 février 2014, un blizzard s’abat sur la région de Baker Lake entraînant des températures extrêmes de -70 degrés Celsius avec le facteur éolien. Tandis que les chiens trouvent refuge du mieux qu’ils peuvent près des habitations sur pilotis surplombant le village, les habitants demeurent à l’intérieur et attendent que la tempête passe en s’efforçant de limiter leur consommation d’eau. Tout est blanc et le peu d’activités que possède le village est interrompu. »
  • « … Une semaine d’activités s’adresse aux élèves de 12e année de l’école secondaire « Jonah Amitnaaq » qui se démarquent en classe par leurs efforts et leur présence. Cettesemaine d’activités unique est un privilège pour les quelque 140 élèves qui y participent en choisissant un métier pour lequel ils démontrent de l’intérêt. »
  • Utilisez la première personne :« Je m’appelle Léa-Matÿs. J’ai 14 ans. Je suis en Secondaire 3… Je voulais une école secondaire de bonne réputation. »
  • Proposez une analogie : « Dans Alice aux pays des merveilles de Lewis Carroll, la Reine rouge dit à Alice : « Dorénavant, cela prendra toutes tes forces pour conserver la même place sur l’échiquier. Si tu veux te déplacer et aller ailleurs, tu devras au moins déployer deux fois plus d’efforts que tu ne l’as déjà fait.” Dans le contexte général des réformes continues imposées aux systèmes éducatifs à la recherche d’une nouvelle gouvernance, bien des dirigeants ont à vivre au quotidien, la médecine prônée par la Reine rouge. »
  • Attaquez par une question : « Vous devez choisir une école au Manitoba pour vos enfants? Combien de possibilités sont disponibles? »

PRÉSENTEZ DIFFÉRENTES PERSPECTIVES, DE MANIÈRE CONCRÈTE

Les histoires vraies, les exemples, les mots mêmes des participants et l’usage de la première personne élargissent la perspective et transforment un avis théorique en un contenu concret, que le lecteur pourra facilement se figurer, voire utiliser. Demandez l’avis des élèves, des enseignants ou de spécialistes et rapportez directement leurs propos pour rendre l’article plus vivant et interpeller le lecteur, émotivement et intellectuellement. Écrire « Les parents ont manifesté leur inquiétude, mais grâce à de bonnes communications, nous avons atténué leurs craintes » n’est pas aussi engageant que demander à un parent de décrire son malaise initial et de dire ce qui l’a fait changer d’avis pour ensuite le citer afin d’appuyer votre commentaire général sur un exemple concret.

Segmentez le texte

Utilisez des sous-titres pour aider vos lecteurs à comprendre la structure de votre article et les inciter à lire la suite. Songez à mettre une partie du texte dans un encadré ou à en présenter une partie sous forme de graphique. Les aide-mémoires, les étapes d’une démarche et les listes de ressources se prêtent très bien à ce procédé.

Titre et sous-titre. Suggérez un titre bref (cinq à huit mots au plus) et accrocheur ainsi qu’un sous-titre qui situe votre article en contexte. « Quand les TIC font mouche : Leur impact sur l’engagement scolaire des élèves » « L’importance de commencer tôt : Les maternelles 4 ans temps plein en milieu défavorisé ».

EXEMPLES D’ARTICLES

Il est conseillé d’aller voir les articles parus dans la revue pour en saisir le ton : www.edcan.ca/fr

 

SOYEZ AUDACIEUX ET GÉNÉREUX!

Il faut du courage pour changer les choses, en éducation comme en tout autre domaine. Nous savons que les intervenants scolaires et les agents de changement les plus efficaces sont souvent ceux qui sont prêts à essayer malgré les risques, qui attirent l’attention sur un problème, qui osent aller à contre-courant et qui prônent l’innovation. Nous voulons que ces intervenants scolaires intrépides se sentent en pays de connaissance dans les pages d’Éducation Canada (et au sein du Réseau ÉdCan).

Le courage c’est, entre autres, d’accepter d’apprendre de ses erreurs, mais également de transmettre aux autres ce que l’on a appris. Comme intervenants scolaires, nous savons tous que l’erreur est une précieuse occasion d’apprendre. Pourtant, en éducation comme dans d’autres sphères d’activité, beaucoup hésitent à en témoigner. Normal : chacun veut se montrer sous son meilleur jour, et pourtant…

Pourtant, si vous ne rapportez que vos succès, vous empêchez vos lecteurs de profiter des leçons prodiguées par vos échecs. Que vous parliez de l’actualisation du programme d’études de la province, d’une initiative du conseil visant à rehausser le niveau de connaissance des matières de base, de partenariats entre l’école et les gens d’affaires de la ville ou d’une méthode pédagogique novatrice, de grâce, ne cachez pas les écueils ou les erreurs. N’hésitez pas à souligner vos bons coups, mais faites-nous savoir aussi ce qui a moins bien réussi, ce que vous feriez différemment et pourquoi vous changeriez.

COORDONNÉES

Veuillez envoyer vos propositions d’articles en français à :

Gilberte Godin, rédactrice en chef francophone
Éducation Canada
Téléphone domicile : 1-506-430-0985
Téléphone cellulaire : 1-506-874-8977
gilbertegod@gmail.com

Veuillez envoyer vos propositions d’articles en anglais à :

Holly Bennett, rédactrice en chef anglophone
Education Canada
Tel : (705) 745-1419
hbennett27@cogeco.ca