Comment parents et enseignants peuvent aider les élèves à opter pour un métier spécialisé
Conseils pour promouvoir les métiers spécialisés auprès des jeunes
Télécharger la fiche de fait gratuitement! (334.32 kB / pdf)
TéléchargerDepuis longtemps, le Canada connaît une pénurie de travailleurs spécialisés tels que plombiers, mécaniciens automobiles, travailleurs de la construction, coiffeurs, esthéticiens ou boulangers. Les écoles ont toujours favorisé le parcours d’études générales (formation à l’aide de manuels scolaires) plutôt que le parcours professionnel (formation à un métier). Ainsi, à la fin des années 1800, en Ontario, les fils d’ouvriers devaient apprendre le règlement de travail de l’usine et, à la fin des années 1960, la formation professionnelle avait acquis la réputation de « lieu de décharge » des élèves les plus faibles. Bien que les écoles secondaires offrent aujourd’hui plus d’occasions aux élèves d’explorer différents choix de carrière, les écoles et la société canadienne sont encore loin d’avoir cessé de considérer les métiers spécialisés comme des emplois « inférieurs ».
Les programmes de stages au secondaire font face à deux grands défis :
- Les écoles hésitent à dire aux employeurs comment former les élèves, ce qui peut faire varier la qualité de l’apprentissage. Il a été reconnu que certains employeurs exploitent les élèves.
- La formation en cours d’emploi n’est généralement pas très bien intégrée au programme scolaire et peut ainsi être perçue comme moins importante et moins à sa place à l’école.
CONSEILS POUR PROMOUVOIR LES MÉTIERS SPÉCIALISÉS AUPRÈS DES JEUNES :
Conseils aux enseignants et aux écoles |
|
Conseils aux parents |
|
Une formation professionnelle valorisante exige que parents et enseignants aident les élèves à voir la complémentarité entre l’école et le travail, et que les « bons emplois » prennent diverses formes. Une bonne façon de réduire l’écart entre cours théoriques et professionnels consiste à faire participer tous les élèves à des formations pratiques, y compris des projets de services communautaires qui produisent des résultats concrets. Les enseignants, administrateurs scolaires, employeurs et organismes communautaires ont un rôle important à jouer pour encourager les élèves à en apprendre plus « sur le travail » et « par le travail », plutôt que simplement « pour le travail ».
Akkerman, S. et Bakker, A. (2011). Boundary crossing and boundary objects. Journal of Educational Research, 81(2): 132-169. CBC. (15 mai 2019). Skilled trades workers wooing youth as shortage looms. Repéré à : https://www.cbc.ca/news/canada/ottawa/skilled-trade-exhibit-targets-youth-1.5135521 Hager, P. et Hyland, T. (2003). Vocational education and training. Education: Book Chapters. Paper 5. Repéré à : http://digitalcommons.bolton.ac.uk/ed_chapters/5 Hunter, J. (2013, October 27). B.C. eyes boosting trades in curriculum overhaul. Globe and Mail. Repéré à : Lazerson, M. et Dunn, T. (1977). Schools and the work crisis: Vocationalism in Canadian education. In H. Stevenson & D. Wilson (Éds.), Precepts, policy and process: Perspectives on contemporary Canadian education. (p. 285-303) Londres : Alexander Blake Associates. Taylor, A. (2016). Vocational education in Canada. Toronto, Oxford. Young, M. (1998) The curriculum of the future: from the “new sociology of education” to a critical theory of learning. Londres : Falmer.
RÉFÉRENCES