Le Réseau ÉdCan est heureux de décerner à Mme Brooke Madden, Ph. D., professeure adjointe à la Faculté d’éducation de l’Université de l’Alberta, le prix Pat-Clifford 2018 pour la recherche en éducation en début de carrière. Ce prix prestigieux reconnaît le leadership exceptionnel de Mme Madden dans la conception d’un cours à l’intention des enseignants en formation initiale. Ce cours leur enseigne à mettre les élèves au défi de déterminer en quoi la race, l’origine, le sexe et la géographie (entre autres facteurs identitaires) influencent les relations entre autochtones -et colons et leur motivation relative à l’enseignement portant sur la vérité et la réconciliation.
En tant qu’ancienne enseignante de sciences à Sioux Lookout et à Thunder Bay, Mme Madden a pu constater que la perspective colonialiste de sa formation d’enseignante manquait de pertinence dans les contextes d’apprentissage des élèves de la nation Anishinaabe et d’autres élèves autochtones urbains qui, dans certains cas, étaient très liés à la culture, aux savoirs et aux pratiques traditionnels des Premières Nations. Cette expérience, conjuguée à l’engagement d’honorer ses ancêtres autochtones et colons de manière à reconnaitre la notion de privilège et à résister à l’appropriation culturelle, a alimenté sa passion en l’amenant à repenser, réformer et décoloniser la conception du programme universitaire et de la formation initiale des enseignants. En tant que nouvelle chercheuse et membre du collectif de recherche sur le programme de formation des enseignants autochtones de l’Université de l’Alberta, Mme Madden a mobilisé les chercheurs à l’échelle nationale sur l’importance de comprendre et de remettre en question les théories et hypothèses sous-jacentes de la réconciliation, y compris ses initiatives, ses partenariats, ses buts, ses politiques, ses critiques et ses histoires complexes, afin que les éducateurs puissent concrétiser efficacement les appels à l’action de la Commission vérité et réconciliation du Canada.
Le Comité de sélection du prix Pat-Clifford a salué l’approche des plus créative de Mme Madden pour le mentorat de nouveaux chercheurs et enseignants, en particulier son utilisation des « entrevues à pied » (un entretien avec des enseignants en début de carrière tenu lors d’une promenade dans un endroit qui représente le mieux leur passion pour l’enseignement et pour l’éducation autochtone).
« Presque tous les enseignants m’ont invitée à des endroits hors de l’école, des lieux généralement considérés comme représentant “la nature”. Ce décor atypique a suscité des conversations éclairantes sur leurs défis, leurs sources d’inspiration et leurs objectifs de développement professionnel – tout cela en insistant sur le fait que le savoir autochtone doit être considéré comme étant inséparable de la terre et de la spiritualité », explique Mme Madden.
Dans son article intitulé « Tracing spectres of whiteness: discourse and the construction of teaching subjects in urban Aboriginal education » (Tracer les nuances de blanc : le discours et la construction de matières d’enseignement dans l’éducation autochtone en milieu urbain), Mme Madden remet en question sans détour l’absence de discussions sur la race dans l’éducation autochtone. Elle démontre comment le fait d’être un Blanc, l’eurocentrisme et le patriarcat façonnent la manière dont les enseignants amorcent le dialogue avec les peuples autochtones et utilisent les ressources d’apprentissage. La prise de conscience de ces influences a une incidence sur l’identité professionnelle des enseignants, alors qu’ils cherchent un engagement respectueux en cette ère de remise en question essentielle, de collaboration et de renforcement des capacités sans précédent dans l’éducation autochtone.
« La recherche de Brooke apporte une contribution essentielle à l’éducation autochtone, à la formation des enseignants et à la décolonisation de l’éducation, explique Heather Kanuka, Ph. D., professeure titulaire à la Faculté d’éducation de l’Université de l’Alberta et présidente du Comité de sélection du prix Pat-Clifford. Nous avons jugé que son travail pouvait changer notre approche actuelle de la formation initiale des enseignants, un facteur essentiel de progrès de la vérité et de la réconciliation. »
Votre programme d’enseignement a-t-il eu un effet positif sur des élèves désengagés et défavorisés en les intéressant aux questions culturelles et environnementales locales et mondiales afin qu’ils s’approprient leur apprentissage?
Depuis dix ans, le prix Ken Spencer permet de découvrir et de faire connaître des enseignants innovateurs courageux qui ont rendu l’apprentissage pertinent et passionnant pour leurs élèves en leur offrant l’autonomie et la souplesse nécessaires pour réfléchir de façon critique et résoudre les problèmes du monde réel.
Votre école pourrait gagner l’un des sept prix en argent totalisant 15 000 $.
Inspirez-vous des programmes primés l’année dernière, et inscrivez-vous au concours dès aujourd’hui!
EN 250 MOTS OU MOINS, PARLEZ-NOUS DE VOTRE PROGRAMME
Cette année pourrait être celle où vous et votre équipe recevez les honneurs et la reconnaissance qui vous sont dûs pour votre courage et votre persévérance.
Les lauréats bénéficieront d’une exposition à l’échelle pancanadienne dans la revue Éducation Canada (articles, balados et articles d’opinion) dans le but d’encourager l’apprentissage entre pairs. En dix ans, nous avons pu observer les effets positifs durables que ce prix peut avoir sur les éducateurs et les écoles.
La date limite d’envoi du formulaire de demande en ligne de phase 1 – qui doit inclure un sommaire de votre programme de 250 mots au plus – est le 5 novembre 2018 à 17 heures (heure du Pacifique).
Pour vous renseigner sur les modalités de présentation de candidature, prière de visiter : http://www.edcan.ca/prixkenspencer
Le Réseau ÉdCan est heureux de décerner le Prix Pat-Clifford pour la recherche en éducation en début de carrière à Sandra Becker, qui est en troisième année de doctorat à la Werklund School of Education de l’Université de Calgary et devient ainsi la première lauréate de la catégorie des détenteurs de maîtrise. Mme Becker a mérité le prix pour son leadership exceptionnel quand il s’agit de combler les lacunes en matière de données probantes sur les laboratoires ouverts en tant que moteurs de l’engagement des élèves et des enseignants.
Forte de trente-trois ans d’expérience et ancienne titulaire de classe et professeure-bibliothécaire en Alberta, Mme Becker a collaboré avec d’autres éducateurs pour transformer une bibliothèque scolaire en un carrefour d’apprentissage doté d’un laboratoire ouvert. L’expérience a mis en lumière l’effet motivant du processus sur l’apprentissage des élèves et des enseignants – de même que la nature ponctuelle et le potentiel d’expansion des clubs et projets de laboratoires ouverts distincts du programme d’études. Depuis lors, en tant qu’étudiante au doctorat, Mme Becker a mobilisé les résultats de la recherche à l’échelle mondiale sur l’intégration des laboratoires ouverts en environnements scolaires complexes, dans le but de créer un vaste cadre de mise en œuvre et d’évaluation de ces espaces permettant de les incorporer aux matières essentielles et obligatoires de la maternelle à la 12e année – y compris les sciences, les mathématiques, les études sociales et les langues – tout en faisant des enseignants les concepteurs de l’apprentissage.
En tant que cochercheuse au projet intitulé « How can I build a model if I don’t know the answer to the question? : Developing teacher and sky scientist ontologies through making » (Comment puis-je réaliser un modèle si je ne connais pas la réponse à la question? Élaboration d’ontologies sur la science céleste au moyen de travaux pratiques – ou comment apprendre en faisant), récemment soumis pour publication, Mme Becker a mené une audacieuse et fructueuse collaboration avec un enseignant de 6e année pour la conception, la mise en œuvre et l’évaluation d’un projet de laboratoire ouvert sur la science céleste qui a renforcé la capacité des élèves à formuler leurs propres questions, à recourir à la modélisation pour répondre à ces questions, et à se comporter en scientifiques. Le projet souligne aussi à quel point les enseignants en viennent à bien comprendre les diverses méthodes d’acquisition du savoir de leurs élèves et se trouvent habilités à adapter leurs pratiques pédagogiques en conséquence, tout en concevant des expériences d’apprentissage novatrices. Dans le cadre du même projet de recherche, Mme Becker et ses collaborateurs examinent aussi la façon dont les enseignants doivent concilier « deux mondes », soit la démarche scolaire traditionnelle des résultats d’apprentissage prescrits et des examens provinciaux, et la démarche novatrice de l’apprentissage fondé sur les activités pratiques et initié par les élèves.
« Parfois les enseignants ne s’attribuent pas assez de mérite – ou n’en obtiennent pas du tout – pour la conception de riches occasions d’apprentissage pour leurs élèves, explique Mme Becker. En plus d’être stimulants, les laboratoires ouverts conçus par les enseignants permettent aussi à ces derniers d’évaluer leurs propres pratiques pédagogiques et de mieux répondre aux besoins d’apprentissage particuliers à leurs élèves. Pour ce faire, les écoles doivent avoir à leur tête une personne qui dispense du leadership pédagogique et du soutien, est en mesure de gérer les nouvelles technologies, et guide les enseignants en les encourageant à prendre des risques, à mettre de nouvelles approches à l’essai et à apprendre de leurs erreurs. »
Le comité de sélection du Prix Pat-Clifford a été impressionné par l’actualité et l’originalité du travail de Mme Becker, sans parler de son solide engagement envers la participation communautaire et la mobilisation des connaissances.
« Après une éminente carrière dans l’éducation publique, Mme Becker montre des promesses exceptionnelles dans le domaine de la recherche et peut déjà se vanter de résultats hautement productifs qui font toute la différence, déclare Heather Kanuka, professeure titulaire à la faculté d’éducation de l’Université de l’Alberta et présidente du comité de sélection du Prix Pat-Clifford. Le comité a estimé que son travail pouvait influencer le perfectionnement professionnel des enseignants et rehausser l’engagement des élèves envers les laboratoires ouverts dans l’ensemble du programme d’études. »
Becker, S., Ko, G., Czuy, K., Groen, J., Kim, M., et Roy, S. (En cours de publication). “Like bubbles floating on the surface”: Reflections on transcultural doctoral seminar participation. Journal of Educational Thought.
Becker, S. (2016). Developing pedagogy for the creation of a school makerspace: Building on constructionism, design thinking, and the Reggio Emilia approach. Journal of Educational Thought, 49(2), 192-209.
Becker, S. et Jacobsen, M. “How can I build a model if I don’t know the answer to the question?”: Developing student and teacher sky scientist ontologies through making. (Soumis à l’étude). Journal of Science and Mathematics Education 2019 Special Issue on Maker-centred Science and Mathematics Education: Learning, Teaching and Environment Design.
Becker, S. et Yin, M. Y. (En cours de publication). A tale of two scholars: Developing transculturally through dialogue and writing. Emerging Perspectives.
Dressler, R., Becker, S., Kawalilak, C., et Arthur, N. (En cours de publication). The crosscultural reflection model for post-sojourn debriefing. Reflective Practice.
Arthur, N., Becker, S., Crossman, K., Dressler, R., et Kawalilak, C. (Soumis à l’étude). Pre-service teachers and study abroad experiences: Don’t forget about them when they come home. Teaching and Teacher Education.
Qu’il s’agisse d’enseigner la sexualité et l’identité de genre, de promouvoir le bien-être des élèves et des enseignants, ou de connaître les implications de la légalisation du cannabis ou l’héritage des pensionnats indiens, les salles de classe ne sont plus ce qu’elles étaient du temps de vos parents. Il semble que chaque mois apporte à nos éducateurs son lot de questions complexes.
Heureusement, notre réseau d’experts est là pour nous aider à relever ces défis. Nous sommes l’« intermédiaire impartial » entre les chercheurs, éducateurs, groupes d’intervenants et parents qui démêlons ces questions en nous fondant sur des preuves. Grâce à notre magazine, nos évènements, notre recherche, nos fiches d’information et nos bulletins électroniques, nous allons au-delà des manchettes et des médias sociaux pour vous aider à comprendre les enjeux relatifs à l’enseignement au Canada.
Mais avec l’amenuisement du soutien traditionnel de la part du secteur public envers des organismes comme le nôtre, nous avons besoin de votre aide pour continuer à offrir un contenu de haute qualité qui vous aide à comprendre en quoi la recherche et les politiques influencent l’apprentissage des élèves, maintenant et à l’avenir.
Nous savons que vous êtes inondé-e de demandes de soutien. Sachez toutefois qu’en tant que voix pancanadienne indépendante en éducation de la maternelle à la 12e année, nous ne craignons pas d’aborder les questions les plus difficiles et les plus litigieuses. Si vous partagez les valeurs qui alimentent nos efforts incessants visant à favoriser la recherche et les pratiques éprouvées qui égalisent les chances et font en sorte que tous les élèves reçoivent l’enseignement public qu’ils méritent, envisagez de soutenir notre important travail en nous faisant parvenir votre cotisation annuelle.
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*Applicable uniquement sur les nouvelles adhésions.
« Les gens demandent que ça cesse, ces frais »
Avril 2018
Les commissions scolaires du Québec ont rejeté une offre de règlement soumis dans le cadre d’une action collective lancée de la part de Daisye Marci, une mère de Saguenay, en 2013. L’action collective vise 68 des 72 commissions scolaires de la province et fait appel au remboursement de 150 à 200 millions de dollars, soit plus de 100 $ par élève, pour des frais des sorties éducatives et du matériel scolaire facturés aux parents depuis 2009. Contrairement à la Loi sur l’instruction publique, qui précise la gratuité des manuels scolaires et du matériel didactique, ce recours soutient des commissions scolaires auraient facturé des frais illégalement aux parents. Le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, a invité les deux parties à négocier et a précisé que son gouvernement encadrera la gratuité scolaire d’ici la fin de l’année scolaire.
Frais chargés aux parents : le ministre dépose un règlement flou pour donner suite à une loi pas claire. Avec les libéraux, on est pas sortis du bois!
Rappel : la #CAQ a déposé en mars le PL 1093, un projet de loi qui aurait réglé la question… #CAQ2018 https://t.co/StN8hLVqFG— Jean-F. Roberge (@jfrobergeQc) June 8, 2018
Mai 2018
Un mois après, une entente s’achève entre les commissions scolaires et les demandeurs-parents de l’action collective. L’entente a prévu le versement de 25 $ à 28 $ par élève pour chaque année au cours de la période 2009-2016. Pour recevoir leur part de gâteau, les parents devront déposer une demande, sinon les sommes non réclamées seront mises à la disposition des services aux élèves des commissions scolaires. Pour appuyer les commissions scolaires dans cette démarche, de nouvelles règles budgétaires seront mises en œuvre afin de les autoriser à utiliser leurs surplus ou à faire un emprunt.
Une victoire pour les parents! Les frais abusifs sur le matériel scolaire des dernières années seront finalement remboursés aux parents. Nous continuerons à maintenir la pression pour que l’école publique québécoise demeure gratuite et accessible. #polqc https://t.co/5OoJPMPqry
— Alexandre Cloutier (@alexcloutier) May 10, 2018
Les commissions scolaires vont rembourser 153 millions $ aux parents. L’accord prévoit le versement de 25$ à 28$ par élève pour chaque année au cours de 2009-2016. Un parent devra faire une demande pour toucher son chèque. https://t.co/RrdheRz9jS
— ROCFM (@rocfmontreal) May 11, 2018
« Il y a encore des zones grises »
Juin 2018
La prochaine année scolaire approchant, les commissions scolaires se retrouvent dans le flou quant à ce qui est admissible à être facturé aux parents et ce qui n’en est pas. Selon un reportage de Marco Fortier pour le Devoir, outre des soucis liés à la perte de revenus à la suite de nouvelles limites sur les frais scolaires imposés aux parents, des dirigeants en éducation ont stipulé que les lignes directrices du ministère de l’Éducation ont laissé certaines zones grises. Celles-ci peuvent inclure, par exemple, des excursions scolaires qui n’ont pas d’évaluations et, en particulier, des sorties culturelles.
La confusion règne dans les écoles sur les frais imposés aux parents. Un réel débat sur la #gratuité scolaire devrait être lancé visant à arrimer tout cela dans l’intérêt de l’école publique. #polQc #Éducation https://t.co/LNFBm70yNt
— Stéphanie Bellenger (@sbellenger) June 16, 2018
« La Fédération des comités de parents du Québec estime aussi que les commissions scolaires connaissent bien les règles encadrant les frais… » https://t.co/Y45B8Cyor1
— FCPQ (@FCPQ) June 16, 2018
Le Réseau ÉdCan vous invite à découvrir de nouvelles pistes d’enseignement, des suggestions de ressources, des témoignages, enfin tout ce qui est nécessaire afin d’offrir un enseignement fidèle à l’histoire vivante des Autochtones à travers le Canada.
Ajoutez nos propositions d’articles et de livres à votre liste de lecture pour l’été afin d’intégrer de nouveaux savoirs dans vos pratiques dès septembre.
Authenticité, reconnaissance, empathie et respect mutuel au service de la réconciliation
Dialogue, engagement et éducation à la vérité
Lire l’article Les mots et les images pour l’enseigner : Authenticité, reconnaissance, empathie et respect mutuel au service de la réconciliation
Quelles politiques éducatives pour la « réconciliation »?
Mettre en application les recommandations de la Commission de vérité et réconciliation dans le système d’éducation du Nunavik
Nouveau rapport pour les éducateurs non autochtones travaillant dans des écoles secondaires en milieu urbain
La réconciliation en action : Fonder une communauté d’apprentissage pour augmenter les taux de diplomation des élèves autochtones
Ce rapport par étapes peut être utilisé afin de créer votre propre programme de consultation et de collaboration avec leurs communautés autochtones locales.
Comment célébrez-vous la journée national des peuples autochtones dans votre école?
Le rapport d’étude de cas du Réseau ÉdCan intitulé Rassembler les communautés pour mieux soutenir nos élèves est un guide de référence destiné aux leaders scolaires et communautaires disposés à augmenter le taux d’alphabétisation, à favoriser la persévérance scolaire et à consolider la collaboration en milieu rural.
Il s’agit d’une histoire trop courante dans les communautés rurales au Canada. Des parents ayant un mauvais rapport avec la lecture et l’écriture. Des revenus de ménage et des taux de chômage qui tombent au-dessous de la moyenne canadienne. Des élèves en difficulté d’apprentissage qui, malgré leurs besoins, n’ont pas accès à des orthophonistes ou à des conseillers pédagogiques. Des écoles qui risquent d’être fermées et des services communautaires ébranlés par le décrochage scolaire des jeunes ou le départ vers la ville de ceux à la recherche d’un avenir plus prospère. Ces tendances peuvent toutefois être renversées grâce à une « approche communautaire écosystémique ». Ce processus par étapes, développé au Québec, mise sur les partenariats école-communauté afin de réduire le taux de décrochage dans les écoles et municipalités rurales et défavorisées.
« Le taux de réussite de nos élèves de quatrième année est passé de 50 % à 98 % en seulement cinq ans », constate Sylvain Tremblay, directeur d’écoles, primaire et secondaire, à Saint-Paul-de-Montminy, Québec. « Au lieu de travailler en silos, nous avons impliqué les parents, enfants, enseignants et partenaires de la communauté pour créer, ensemble, des activités visant à augmenter les capacités de langage des tout-petits et à encourager la réussite scolaire et sociale de nos enfants et jeunes adultes. »
Le guide propose un accompagnement par étapes complet, dont des outils flexibles ayant initialement été développés par le CTREQ, un centre québécois de recherches et de mobilisation de connaissances.
« Les écoles se doivent de collaborer étroitement avec les communautés et les familles dans lesquelles vivent et grandissent leurs élèves », indique Darren Googoo, président du Réseau ÉdCan, une collectivité pancanadienne de leaders en éducation. « Il ne s’agit pas de surcharger les éducateurs déjà trop occupés; au contraire, le but est de rallier les leaders communautaires autour d’un plan d’action qui renforce et met à profit des ressources et des efforts existants. »
Cette initiative bénéficie du généreux soutien financier de State Farm Canada, qui partage l’engagement du Réseau ÉdCan à soutenir les leaders qui transforment le système d’éducation publique au Canada.
De la gestion d’une exploitation agricole associée à la commercialisation de produits biologiques, le tout intégrant diverses conceptions autochtones du monde, en passant par la lutte contre l’extinction des abeilles et l’art militant ou comme moyen d’illustrer des concepts scientifiques, jusqu’à la recherche de classes équitables pour tous : les programmes primés mettent en lumière la valeur de l’apprentissage par essais et erreurs.
Les programmes gagnants de l’édition 2017-2018 des prix Ken-Spencer montrent des enseignants qui laissent à leurs élèves assez d’autonomie et de latitude pour qu’ils transposent leurs apprentissages sur le terrain, utilisent la technologie comme instrument d’équité ; explorent la vision du monde des Autochtones, conjuguent art, science et justice sociale, et s’attaquent à des problèmes réels.
Des cérémonies de remise des prix Ken-Spencer se dérouleront dans les collectivités de chacune des sept écoles lauréates. En cette neuvième année d’attribution du prix, le Réseau ÉdCan aimerait remercier les membres du personnel des écoles et des administrations scolaires qui ont consacré du temps et de l’énergie à la présentation des 95 candidatures reçues cette année.
Télécharger et imprimer le livret.
Delta School District
Delta, C.-B.
First Nations Regional Adult Education Centre
Kahnawake, Que.
Georges Vanier Secondary School (Toronto District School Board)
Toronto, Ont.
Vanier College
Saint-Laurent, Que.
Tredway Woodsworth Public School (Toronto District School Board)
Toronto, Ont.
Robert Bateman Secondary School (Abbotsford School District)
Abbotsford, B.C.
Wexford Public School/Hearing Itinerant Department (Toronto District School Board)
Toronto, Ont.
Contribuez-vous à la recherche innovante en éducation ou connaissez-vous quelqu’un qui y contribue, et ce, en revisitant les postulats communément admis en matière de politiques, de pratiques ou de théories en éducation au Canada?
Depuis dix ans, le prix Pat-Clifford a accru le profil public et professionnel de nouveaux chercheurs en valorisant leur travail d’avant-garde parmi notre réseau de leaders en éducation pancanadien.
Deux prix Pat-Clifford seront décernés : un premier destiné à un chercheur au troisième cycle (niveau doctorat) et un second destiné à un chercheur au deuxième cycle (niveau maîtrise).*
Ce rapport multimédia fait suite au symposium Bien-être des éducateurs : un mot clé de la réussite des élèves organisé par le Réseau ÉdCan en octobre 2017 à Toronto. Il met en lumière les savoirs des experts présents relatifs aux dernières recherches et bonnes pratiques favorisant le bien-être des élèves, des enseignants, des directeurs d’écoles et des leaders en éducation.
Au cours de deux journées d’allocutions, de tables rondes et d’ateliers pratiques, les participants étaient motivés de traiter les questions suivantes :
Comprend des photos, balados et vidéos, en plus des résumés des ateliers et présentations.
Consultez notre magazine Éducation Canada, numéro spécial sur « Le bien-être des éducateurs » . |
La recherche de Mme Osmond-Johnson révèle les avantages de laisser les enseignants assumer un rôle de premier plan dans la conception de leur propre perfectionnement professionnel (PP) et d’influencer l’orientation des améliorations à apporter à l’école, cette recherche ayant également le potentiel de redéfinir la profession d’enseignant tout en augmentant la qualité des pratiques d’enseignement et d’apprentissage.
TORONTO- le 9 novembre 2017 – Le Réseau ÉdCan est heureux de décerner à Mme Pamela Osmond-Johnson, Ph. D., professeure adjointe en administration scolaire à l’Université de Regina, le prix Pat-Clifford 2017 pour la recherche en éducation en début de carrière. Ce prix prestigieux souligne sa recherche approfondie menée sur le sujet du PP des enseignants au Canada, lequel a le potentiel de réformer les politiques existantes en vue de favoriser une formation professionnelle équitable, intégrée à l’emploi et dictée par l’enseignant lui-même
Au cours de ses dix années d’enseignement à Terre-Neuve-et-Labrador, Mme Osmond-Johnson a pu constater de première main le manque de temps, de ressources et de soutien accordés aux enseignants pour leur permettre d’orienter leur propre apprentissage en fonction des besoins particuliers de leur salle de classe. Cette expérience l’a motivée à faire entendre les revendications des enseignants au sein du système scolaire. Mme Osmond-Johnson a depuis collaboré à de nombreux projets de recherche de haut niveau et espère mettre en place une plateforme nationale qui nous fournira des données de première importance sur les occasions de PP offertes aux enseignants partout au pays.
En tant que cochercheuse travaillant dans le cadre du projet intitulé L’état de l’apprentissage professionnel des éducateurs au Canada (en anglais seulement), Mme Osmond-Johnson se penche sur l’état de la formation professionnelle des enseignants au Canada. Ce groupe a entrepris des études de cas en Colombie-Britannique, en Ontario et en Alberta portant sur l’expérience des enseignants et leur niveau d’autonomie relativement à l’orientation de leur propre apprentissage. L’étude met également en évidence le rôle important que peuvent jouer les syndicats d’enseignants en fournissant à ces derniers un PP de haute qualité – en fait, un excellent outil d’amélioration scolaire –, ce qui remet en question le corpus de recherche caractérisant ces syndicats comme étant des obstacles au changement. Mme Osmond-Johnson dirige également un projet en Saskatchewan dont les chercheurs étudient une initiative appelée Facilitator Community, dans laquelle les professeurs élaborent des éléments de PP et les enseignent à leurs collègues. Sur le plan international, Mme Osmond-Johnson a collaboré à une étude comparative des politiques et pratiques en matière de PP des enseignants au Canada, en Finlande, en Chine, à Singapour et en Australie.
« Les enseignants apprennent mieux lorsqu’ils collaborent avec leurs pairs, explique Mme Osmond-Johnson. Pour atteindre cet objectif, les enseignants doivent intégrer le PP à leur pratique quotidienne en salle de classe, et évaluer leurs pratiques afin d’améliorer leur enseignement et leur propre apprentissage. Cela s’applique particulièrement aux enseignants qui vivent en régions éloignées ou dont le contrat de travail est de courte durée, ainsi qu’à ceux qui sont en début de carrière ou de langue française, lesquels ont moins d’occasions de bénéficier de ces possibilités. »
Le Comité de sélection du prix Pat-Clifford a été impressionné par la pertinence et l’originalité du travail de Mme Osmond-Johnson, notamment sa détermination à étendre le cadre de sa recherche à l’ensemble du pays et à l’étranger.
« Mme Osmond-Johnson considère le professionnalisme des enseignants comme un principe central de la réussite des élèves, et sa recherche révélant les lacunes qui existent en matière d’accès à un PP de qualité sous-tend une excellente occasion d’améliorer la qualité de l’enseignement et de l’apprentissage », affirme Mme Michele Jacobsen, Ph. D., Professeure et doyenne associé, Programmes d’études supérieures en éducation, Werklund School of Education, University of Calgary, et présidente du Comité de sélection.
Mme Osmond-Johnson, Ph. D., est coauteure de l’ouvrage intitulé Empowered Educators in Canada, qui s’est hissé dès sa parution en première place de la liste des nouvelles publications les plus populaires, et s’est révélé le plus vendu des manuels d’administration scolaire sur Amazon.ca.
Pour accéder à des publications connexes au rapport intitulé L’état de l’apprentissage professionnel des éducateurs au Canada, veuillez visiter le site https://www.learningforward.org/publications/canada-study
Le prix Pat-Clifford souligne le travail de chercheurs en début de carrière, leur contribution à la recherche, les possibilités qu’ouvre celle-ci, et leur détermination à innover ou à remettre en question des hypothèses communément admises en matière de politique, de théorie ou de pratique éducatives au Canada.
Pat Clifford a été l’une des cofondatrices du réseau Galileo Educational Network, sis à Calgary (Alberta). Lauréate de nombreux prix associés à la recherche ou à la pédagogie, Mme Clifford possédait une vaste expérience en enseignement, depuis l’école primaire jusqu’au deuxième cycle universitaire. Mme Clifford est décédée en août 2008, mais elle nous a légué [en héritage] ses enseignements ainsi que des articles universitaires, poèmes et anecdotes. En tant qu’enseignante, elle croyait fermement au droit de chaque enfant de réussir brillamment, et elle leur transmettait sa passion de la littérature, de l’écriture et de l’histoire. Ce prix rend hommage à ses réalisations.
TORONTO – le 3 novembre 2017 – En tant que principale voix pancanadienne autonome en matière d’éducation primaire et secondaire, le Réseau ÉdCan (ACE) est heureux d’annoncer l’élection de M. Darren Googoo au poste de président du Conseil d’administration. M. Googoo est depuis dix-neuf ans directeur des services pédagogiques à la réserve de Membertou, une collectivité autochtone micmaque de la Nouvelle-Écosse. Il est également président du Conseil sur l’éducation micmaque et président de la commission scolaire régionale Victoria de Cap-Breton.
Les membres du Conseil d’administration du Réseau ÉdCan (ACE) de 2017-2018 (de gauche à droite) : Alexander (Sandy) McDonald, Ph. D., Yves Saint-Maurice, Dean Shareski, Roger Paul, Anne MacPhee, Darren Googoo, Rob Adley et Peter L. McCreath
Conseil d’administration 2017-2018 de l’ACE/Réseau ÉdCan |
Darren Googoo, président du conseil d’administration Directeur de l’enseignement, Première nation Membertou, Membertou, N.-É. |
Yves Saint-Maurice,vice-président du conseil d’administration Chargé de cours, Université Laval Ancien Président, Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), Québec, Qc |
Anne MacPhee, trésorière, Toronto, Ont. |
Roger Paul,président sortant du conseil d’administration Directeur général, Fédération nationale des conseils scolaires francophones, Ottawa, Ont. |
Rob Adley Vice-président, Prévente et architecture de solutions, Groupe Entreprises HP, Hewlett-Packard (Canada), Mississauga, Ont. |
Denise Andre Directice générale, Ottawa Catholic District School Board, Ottawa, Ont. |
Michele Jacobsen, Ph.D. Professeure et doyenne associé, Programmes d’études supérieures en éducation, Werklund School of Education, University of Calgary, Calgary, Alta. |
Chris Kennedy Directeur général, West Vancouver School Board, West Vancouver, C.-B. |
Alexander (Sandy) MacDonald, Ph.D. Vice-président et dirigeant principal de l’Apprentissage, Holland College, Charlottetown, Î.-P.-É. |
Peter L. McCreath Président exécutif et directeur général, société PLMC, Hubbards, N.-É. |
Dean Shareski Directeur – Communauté, Discovery Education Canada, Moose Jaw, Sask. |
Le conseil consultatif constitue le forum pour exprimer des questions et des tendances en matière d’éducation à l’échelle du pays et pour agir à titre consultatif quant à l’orientation et aux priorités du réseau. Les membres du conseil consultatif proviennent de toutes les régions du pays. Leur mandat de trois ans peut être renouvelé pour un deuxième mandat de trois ans.
Les personnes suivantes siègeront au Conseil consultatif du Réseau ÉdCan (ACE) en 2017-2018 :
Conseil consultatif 2016-2017 de l’ACE/Réseau ÉdCan |
Rob Adley* Vice-président, Prévente et architecture de solutions, Groupe Entreprises HP, Hewlett-Packard (Canada), Mississauga, Ont. |
Denise Andre* Directrice générale, Ottawa Catholic District School Board, Ottawa, Ont. |
Michel Bernard Secrétaire général, Association des directions générales des commissions scolaires (ADIGECS), Sherbrooke, Qc |
Lyne Chantal Boudreau Professeure en administration de l’éducation et chercheuse, Université de Moncton, campus de Shippagan, Shippigan, N-.B. |
Monique Brodeur, Ph.D. Doyenne, Faculté des sciences de l’Éducation, Université du Québec à Montréal, Montréal, Que. |
Duane Brothers Directeur général, Louis Riel School Division, Winnipeg, Man. |
Steve Cardwell, Ph.D. Vice-président associé, enseignement, Kwantlen Polytechnic University, Delta, C.-B. |
Michael Chechile Directeur général, Lester B Pearson School Board, Dorval, Qc |
Janice Ciavaglia Directrice de l’éducation par intérim, l’Assemblée des Premières Nations, Ottawa, Ont. |
Curtis Clarke Sous-ministre, Alberta Education, Edmonton, Alta. |
Paul Cuthbert Consultant, Cuthbert Consulting, Gimli, Man. |
Michael Furdyk, Directeur de la technologie, Taking IT Global, Toronto, Ont. |
Darren Googoo*, Président du conseil d’administration Directeur de l’enseignement, Première nation Membertou, Membertou, N.-É. |
Cassandra Hallett DaSilva Secrétaire générale, Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, Ottawa, Ont. |
Michele Jacobsen, Ph.D. Professeure et doyenne associé, Programmes d’études supérieures en éducation, Werklund School of Education, University of Calgary, Calgary, Alta. |
Kevin Kaardal Directeur général, Central Okanagan Public Schools, Kelowna, C.-B. |
Heather Kanuka, Ph.D. Professeure titulaire, Faculté de l’éducation, University of Alberta, Edmonton, Alta. |
Chris Kennedy Directeur général, West Vancouver School Board, West Vancouver, C.-B. |
Marie-France Kenny Présidente-directrice générale, MFK Solutions and Management Consulting, Regina, Sask. |
Normand Lessard Directeur général, Commission scolaire Beauce-Etchemin (CSBE), Saint-Georges, Qc |
Anne MacPhee*, trésorière, Toronto, Ont. |
Alexander (Sandy) MacDonald*, Ph.D. Vice-président et dirigeant principal de l’Apprentissage, Holland College, Charlottetown, Î.-P.-É. |
Peter L. McCreath* Président exécutif et directeur général, société PLMC, Hubbards, N.-É. |
Catherine McCullough Présidente, CMC Leadership, Orillia, Ont. |
Darren McKee Directeur général, Saskatchewan School Boards Association, Regina, Sask. |
Sandra McKenzie Sous-ministre, Ministère de l’éducation et du développement de la petite enfance, Halifax, N.-É. |
John McLaughlin Sous-ministre, Ministère de l’éducation et développement de la petite enfance, Fredericton, N.-B. |
Donna Miller Fry Directrice adjointe à l’enseignement (Programmes/Région de l’Ouest), Newfoundland and Labrador English School District, Corner Brook, T.-N.-L. |
Brian O’Leary Directeur général, Seven Oaks School Division, Winnipeg, Man. |
Roger Paul*,président sortant du conseil d’administration Directeur général, Fédération nationale des conseils scolaires francophones, Ottawa, Ont. |
Darrin G. Pike Agent administratif, Programmes et services, Newfoundland and Labrador Teachers’ Association, St. John’s, T.-N.-L. |
Gérald Richard Sous-ministre, Ministère de l’éducation et développement de la petite enfance, Fredericton, N.-B. |
Cynthia Richards Présidente, Fédération canadienne des associations foyer-école, Chipman, N.-B. |
Bruce Rodrigues Sous-ministre, Ministère de l’éducation de l’Ontario, Toronto, Ont. |
Christian Rousseau Sous-ministre adjoint par intérim, Relations extérieures et services aux anglophones et aux autochtones, Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec, Québec, Qc |
Bernard Roy Consultant en éducation, Ottawa, Ont. |
Yves Saint-Maurice*, Vice-Président du conseil d’administration Chargé de cours, Université Laval Ancien-Président, Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), Québec, Qc |
Dean Shareski* Directeur – Communauté, Discovery Education Canada, Moose Jaw, Sask. |
Kate Tilleczek, Ph.D. Professeure, Faculté d’éducation, Université de l’Île-du-Prince-Édouard, Charlottetown, Î.-P.-É |
Dianne Turner Commissaire officielle, Vancouver School Board, Vancouver, C.-B. |
Susan Willis Sous-ministre, Ministére de l’éducation, du développement préscolaire et de la culture du Î.-P.-É, Charlottetown, Î.-P.-É |
James Wilson Sous-ministre, Éducation et Formation Manitoba, Winnipeg, Man. |
Rob Wood Sous-ministre, Ministère de l’éducation du Yukon, Whitehorse, Yn |
* Directeurs du Réseau ÉdCan (ACE)
Pour en savoir davantage sur ces membres du Conseil consultatif, veuillez visiter le site www.edcan.ca/conseil :
À propos du Réseau ÉdCan
Issu de l’Association canadienne d’éducation, le Réseau ÉdCan est la seule association indépendante d’enseignantes et d’enseignants au Canada. Elle compte plus de 75 000 membres qui travaillent inlassablement afin de faire en sorte que chaque élève découvre sa place, sa voie et sa raison d’être.
Pour en savoir davantage sur le travail du Réseau ÉdCan, veuillez visiter www.edcan.ca et suivre le fil Twitter du Réseau ÉdCan à @EdCanNet
Pour plus de renseignements, s’adresser à :
Max Cooke, Directeur des communications du Réseau ÉdCan (bilingue)
Tél. : 416-427-6454 Courriel : mcooke@edcan.ca Twitter : @max_cooke
Toronto, le 19 octobre 2017 – Le Réseau ÉdCan a le plaisir d’annoncer que le programme de persévérance scolaire « L’ÉcoRéussite » a été sélectionné afin de participer au programme de recherche « Faire durer l’action innovante » de 2017. Dans le cadre de cette initiative, des membres du Réseau ÉdCan se déplaceront à Saint-Paul-de-Montminy au Québec pour mener des recherches et identifier comment des éducateurs ont réussi à élever le taux de réussite en français de manière exceptionnelle en cinq ans.
L’ÉcoRéussite est un partenariat multiacteurs et multisecteurs qui renforce les liens entre l’école et la communauté et intègre plus de 20 organismes communautaires proposant des activités à l’intérieur comme à l’extérieur de la salle de classe pour les familles défavorisées de la région de Chaudière-Appalaches. En raison des multiples défis que rencontrent les élèves, souvent aux prises avec de troubles sociaux et familiaux, ce regroupement profite de leurs spécialisations sectorielles pour offrir un programme scolaire varié et adapté aux besoins de chaque élève. Bien que le programme se focalise sur le développement de la petite enfance afin de susciter un plaisir d’apprendre et de lire avant l’âge préscolaire, il est en plein élargissement pour répondre aux besoins de jeunes de 0 à 24 ans. Cette démarche a pour but d’encourager l’engagement des élèves tout au long de leur scolarité, de faciliter leur transition aux études supérieures, d’assurer un emploi valorisant et d’élaborer des modèles de rôles communautaires.
Selon Yves Saint-Maurice, vice-président du conseil d’administration du Réseau ÉdCan et chargé de cours au Département des fondements et pratiques en éducation de l’Université Laval, cette approche écosystémique est multiforme. « Elle permet aux parents de prendre connaissance des attitudes et des pratiques éducatives plus favorables, situe les familles au sein d’un réseau de soutien et introduit les enfants à la lecture et à l’environnement scolaire dès la petite enfance. Notre réseau d’innovateurs en éducation se réjouit de partager notre analyse de ce programme avec des commissions scolaires à travers l’ensemble du pays. »
Tout en profitant de ressources communes, l’ÉcoRéussite engage des organismes provenant de plusieurs secteurs, dont celui de la santé, de la culture, de l’emploi, de l’éveil à la lecture, d’aide aux devoirs et des entreprises privées. Ces derniers se rencontrent fréquemment afin de développer des plans d’action complétés par des indicateurs et des outils d’évaluation, en collaboration avec les éducateurs. Cette démarche représente une intervention de façon opportune pour répondre aux faibles résultats des élèves en communication orale et écrite et à partir des résultats indiquant la vulnérabilité frappante des enfants de la maternelle.
« Nous veillons à ce que notre jeunesse s’accomplisse et réussisse pour lui assurer un meilleur avenir. Je crois que l’union des partenaires de notre milieu est la meilleure action de persévérance scolaire qui
soit », mentionne Sylvain Tremblay, directeur de l’école secondaire de Saint-Paul et de la Colline–Sainte-Apolline.
La Commission scolaire de la Côte-du-Sud recevra une contribution de 5 000 $ du commanditaire de l’initiative, State Farm Canada, visant à élargir les activités et les effets du programme. Des représentants du programme partageront leurs pratiques exemplaires avec un chercheur du Réseau ÉdCan qui publiera un rapport d’étude de cas exposant les mesures qui pourraient être prises pour étendre la stratégie innovante à d’autres écoles et salles de classe à l’échelle du pays.
Pour plus d’information à propos du programme « L’ÉcoRéussite » :
À propos du programme « Faire durer l’action innovante » de 2017 sur le décrochage scolaire au Québec
Depuis 2015, l’initiative de recherche du Réseau ÉdCan « Faire durer l’action innovante » et les rapports publiés dans son cadre ont fourni des conseils et un soutien concret aux dirigeants de commissions scolaires qui doivent déterminer comment mener à bien leurs propres actions innovantes durables afin d’atteindre leurs objectifs. En 2017-2018, notre programme de recherche s’axera sur un programme alternatif de persévérance scolaire québécois ayant porté ses fruits.
À propos du Réseau ÉdCan
Avec plus de 125 ans d’expérience en tant que principale voix pancanadienne indépendante pour l’éducation primaire et secondaire, l’ACE est fière de lancer le Réseau ÉdCan, destiné à appuyer les milliers de courageux éducateurs qui travaillent inlassablement afin d’assurer que chaque élève découvre sa place, sa voie et sa raison d’être.
Avec le soutien de
Cette initiative bénéficie du généreux soutien financier de State Farm Canada, qui partage l’engagement du Réseau ÉdCan à soutenir les leaders qui transforment le système d’éducation publique au Canada.
D’une école élémentaire transformée en mini-société dynamique jusqu’aux élèves de différentes années et perspectives culturelles qui collaborent pour s’attaquer aux problèmes complexes auxquels leur collectivité est confrontée, tous ces programmes sont primés pour l’innovation du fait qu’ils habilitent les jeunes apprenants à comprendre comment contribuer à la résolution de problèmes du monde réel, maintenant et à l’avenir.
Les prix Ken Spencer de l’ACE de cette année reconnaissent les bienfaits de l’enseignement en équipe, des classes à années multiples et de l’établissement de rapports entre les élèves et les entreprises, organisations et institutions communautaires locales en tant que milieux propices à l’apprentissage qui tendent à faire tomber les barrières culturelles. Ces programmes encouragent les élèves à découvrir par et pour eux-mêmes que leur vie et leur avenir ne se résument pas aux bonnes notes.
« Ces démarches d’avant-garde dissipent le vieux mythe voulant que passer sept heures par jour assis dans une salle de classe en compagnie de jeunes du même âge dans des écoles en briques et mortier est la meilleure façon pour nos enfants de se préparer à apprendre tout au long de leur vie dans notre société », déclare Ronald Canuel, président-directeur général de l’ACE. « Lorsqu’on fait confiance aux enseignants et aux élèves et qu’on leur donne suffisamment d’autonomie pour prendre des risques, apprendre les uns des autres et décider où et comment optimiser l’apprentissage, il peut s’ensuivre des expériences véritablement transformatives ».
Des cérémonies de remise du prix Ken Spencer se dérouleront dans les collectivités de chacune des sept écoles lauréates. En cette huitième année d’attribution du prix, l’ACE aimerait remercier les membres du personnel des écoles et des administrations scolaires qui ont consacré du temps et de l’énergie à la présentation des 102 candidatures reçues cette année.
Pour consulter un livret mettant en valeur le travail des 7 lauréats du prix Ken Spencer, cliquer ici : http://ow.ly/8MfS30ayand
Le prix Ken Spencer pour l’innovation en enseignement et en apprentissage a été établi grâce à la généreuse contribution de Ken Spencer afin de reconnaître et de diffuser des travaux innovateurs susceptibles de durer et d’être reproduits par d’autres, de favoriser les travaux portant sur le changement transformationnel dans les écoles et de fournir un profil d’innovation en classe aux conseils et commissions scolaires, aux écoles et aux médias.
http://www.cea-ace.ca/kenspenceraward
Fondée en 1891, l’Association canadienne d’éducation (ACE) est un réseau d’éducateurs passionnés dont la mission est de promouvoir des idées afin de favoriser un meilleur engagement des élèves et des enseignants dans l’éducation publique. L’ACE réalise ses objectifs par la recherche et la diffusion d’idées utiles par l’intermédiaire de sa revue Éducation Canada, d’évènements de perfectionnement professionnel, de son site Web, et des médias sociaux, appuyant les systèmes d’éducation pour qu’ils puissent mieux s’adapter aux besoins changeants de tousles apprenants et pour renverser la tendance des élèves à se désintéresser de leurs possibilités d’apprentissage.
http://www.cea-ace.ca
Pour de plus amples renseignements :
Max Cooke – Directeur des communications de l’ACE (bilingue)
416-591-6300, poste. 225
mcooke@cea-ace.ca @max_cooke
Il se passe des choses extraordinaires dans le système d’éducation publique de la Colombie-Britannique. L’ACE et Reader’s Digest Canada ont le plaisir de récompenser trois districts scolaires qui ont favorisé l’implantation, dans toute la province, de nouveautés durables, qui touchent les élèves de la maternelle à la fin du secondaire.
Académie artistique en ligne
Stimuler la passion d’apprendre des élèves, à l’école et ailleurs.
North Island Distance Education School (Navigate)
Comox Valley School, district scolaire 71, Comox, C.‑B.
Sonder les domaines d’intérêt, les passions et les forces des élèves pour que l’école soit valorisante et ait un sens.
Cheminer avec les aînés
Resserrer les liens entre les élèves et leur école, leur culture et leur communauté.
District scolaire 5, Southeast Kootenay, Cranbrook, C.‑B.
Un excellent exemple d’un projet de Reconciliation in action, qu’il y a lieu de reproduire dans d’autres écoles au Canada.
Collaboration, création et carrefours d’apprentissage novateurs
Comment collaborer pour créer de nouvelles façons d’enseigner et d’apprendre.
District scolaire West Vancouver, West Vancouver, C.‑B.
Un plan d’action pour briser le cloisonnement qui confine une idée nouvelle au cadre d’une classe ou d’une école.
Les projets gagnants sont décrits dans le numéro de novembre du Reader’s Digest (en anglais seulement).
Nous vous invitons à consulter la page http://www.cea-ace.ca/prixRD pour en savoir davantage sur ces programmes novateurs.
Plus de 200 leaders de l’éducation venus de partout au Canada se réuniront au Centre cultural de Musqueam de Vancouver les 6 et 7 octobre pour discuter d’un des problèmes les plus urgents pour l’avenir du Canada : assurer la réussite de tous les élèves autochtones et diminuer le nombre d’élèves autochtones qui se désintéressent de l’école — et en décrochent.
Alors que les éducateurs canadiens doivent actuellement intégrer les connaissances, les perspectives et les visions du monde autochtones à l’enseignement dispensé dans les salles de classe de la maternelle à la 12e année, l’Association canadienne d’éducation (ACE) organise cet événement opportun dans le but de présenter des éducateurs des Premières Nations et des provinces qui prennent des risques et mettent en place des programmes audacieux, culturellement pertinents et soutenus par la communauté qui engagent profondément les apprenants autochtones en tenant compte de leurs modes de connaissance et d’apprentissage. Ces programmes couronnés de succès méritent notre attention.
« Au lieu de nous appesantir sur les défis de taille auxquels les leaders de l’éducation autochtone sont quotidiennement confrontés, nous allons saisir cette occasion de mettre en valeur des exemples pragmatiques et efficaces de méthodes qui portent leurs fruits dans des écoles et des salles de classe du Canada, » explique le président-directeur général de l’ACE, Ronald Canuel. « Il est grand temps que les éducateurs autochtones nous montrent le chemin ».
À l’aide de discours liminaires, de présentations d’études de cas et d’ateliers pratiques – y compris une conversation avec le très honorable Paul Martin – divers présentateurs révèleront à quel point leurs programmes d’apprentissage à caractère communautaire parviennent à engager le cœur, les mains et l’esprit des apprenants tout en leur permettant d’acquérir les compétences nécessaires au XXIe siècle.
Inspirés par certains des programmes d’études autochtones les plus performants au Canada, les participants au symposium retourneront dans les écoles, les salles de classe et les collectivités forts de nouvelles idées, d’une motivation renouvelée et d’un réseau de soutien de l’apprentissage et mieux en mesure de mettre en œuvre leur propre programme novateur et d’atteindre leurs objectifs.
Pour en savoir plus sur Écoles autochtones 1res!, prière de consulter :
www.cea-ace.ca/firstnationsschools
Mot-clic du symposium : #FirstNations1st
L’ACE a le plaisir d’annoncer que le programme d’enseignement en plein air H’a H’a Tumxulaux a été retenu parmi 47 propositions reçues de partout au Canada pour participer au programme d’étude de cas en éducation autochtone « Faire durer l’action innovante » de 2016. Dans le cadre de cette initiative, l’ACE mènera des travaux sur le terrain pour souligner comment des éducateurs qui préconisent l’innovation ont réussi à obtenir l’engagement de jeunes à risque grâce à une démarche pédagogique culturellement pertinente et rattachée aux ressources naturelles.
H’a H’a Tumxulaux signifie « terre sacrée » dans la langue des peuples Sinixt. Le modèle éducationnel du programme intègre les visions du monde et les perspectives autochtones en matière d’enseignement et d’apprentissage dans le but d’assurer que les apprenants acquièrent bien les compétences nécessaires pour nouer des relations saines et positives avec eux-mêmes, leur communauté et la Terre mère. Le programme arrive au moment opportun pour donner suite au déclin de l’engagement des élèves et au fort désir d’offrir aux apprenants, qu’ils soient autochtones ou non, une expérience éducationnelle significative et viable sur le plan culturel.
« Les leaders de l’éducation autochtone du comité de sélection ont été impressionnés par la profonde volonté des créateurs du programme à faire la plus grande place aux connaissances traditionnelles autochtones et par l’efficacité exceptionnelle de cette approche pour ce qui est de captiver l’intérêt des apprenants et d’améliorer les résultats d’apprentissage, » déclare le président-directeur général de l’ACE, Ronald Canuel. « Il est clair qu’il s’agit d’une démarche faisant intervenir l’ensemble de la collectivité et d’un bel exemple pour les Aînés, les gardiens du savoir et les éducateurs de partout au pays qui cherchent à obtenir l’engagement des apprenants autochtones dans leurs écoles et leurs communautés. »
Le programme est tout aussi performant quand il s’agit d’obtenir la participation et la collaboration des parents, du personnel et des membres de la collectivité afin d’assurer l’intégration et la célébration des pratiques culturelles et cérémoniales. En conséquence, les apprenants sont revenus des excursions éducatives avec un sentiment accru de confiance en eux et d’ouverture à l’apprentissage qui puise sa source dans les activités axées sur le leadership, la communication et la participation communautaire accrue.
« Le retour de nos élèves à un milieu éducationnel traditionnel en plein air est ce qui nous importe », explique Nathan Robinson, directeur du Kootenay-Columbia Learning Centre (Centre d’apprentissage de la région Kootenay-Columbia). « Les élèves montrent de l’intérêt justement parce qu’ils ne sont pas en salle de classe et qu’ils acquièrent des connaissances directes sur les cérémonies, langues et histoires traditionnelles. L’identité du moi et la fierté des jeunes s’épanouissent du fait qu’ils se sentent aimés, respectés et valorisés. »
Le Kootenay-Columbia Learning Centre, où est dispensé le programme H’a H’a, recevra une contribution de 10 000 $ du commanditaire de l’initiative, State Farm Canada, visant à élargir les activités et les effets du programme. Des représentants du programme feront part de leurs pratiques exemplaires à un chercheur de l’ACE, qui publiera un rapport d’étude de cas exposant l’environnement et les procédés féconds ayant permis le succès du programme H’a H’a, ainsi que les mesures qui pourraient être prises pour étendre la stratégie innovante à d’autres écoles et salles de classe à l’échelle du pays.
Pour en savoir plus sur le programme, prière de consulter : www.cea-ace.ca/innovationdurable
L’ACE sait qu’il existe des écoles autochtones et provinciales qui font preuve d’une innovation prodigieuse en prenant des risques et en instaurant des programmes novateurs, culturellement pertinents et soutenus par la communauté qui engagent profondément les apprenants autochtones en tenant compte de leurs modes d’acquisition du savoir et d’apprentissage. La recherche réalisée dans le cadre du programme d’études de cas aidera l’ACE à comprendre et à promouvoir la façon dont un programme qui porte ses fruits auprès des apprenants autochtones peut encourager d’autres éducateurs à mettre en place leurs propres « actions innovantes ».
Le Kootenay Columbia Learning Centre dispense plusieurs programmes d’éducation alternative à partir de ses deux campus en C.-B, à Trail et à Castlegar. L’école alternative a été sélectionnée comme premier site de rayonnement du programme « Take a Hike », qui allie les études traditionnelles, l’apprentissage par l’aventure, le counseling et la participation communautaire.
Pour de plus amples renseignements :
Max Cooke Directeur des communications (bilingue) Twitter : @max_cooke
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Nathan Robinson Directeur de l’éducation alternative |
Avec le soutien de :
Cette initiative bénéficie du généreux soutien financier de State Farm Canada, qui partage l’engagement de l’ACE à soutenir les leaders qui transforment le système d’éducation au Canada
TORONTO – Le 27 septembre 2016 – L’ACE a le plaisir d’annoncer que les personnes suivantes ont été élues pour siéger au conseil d’administration 2016-2017 de l’ACE :
Conseil d’administration 2016-2017 de l’ACE |
Roger Paul, président du conseil d’administration |
Darren Googoo, vice-président du conseil d’administration |
Anne MacPhee, trésorière |
Rob Adley |
Ronald Canuel |
Bernard Jacob |
Michele Jacobsen, Ph.D. |
Chris Kennedy |
Alexander (Sandy) MacDonald, Ph.D. |
Peter McCreath |
John Malloy, Ph.D. |
Yves Saint-Maurice |
Dean Shareski |
Le conseil consultatif constitue le forum pour exprimer des questions et des tendances en matière d’éducation à l’échelle du pays et pour agir à titre consultatif quant à l’orientation et aux priorités de l’association. Les membres du conseil consultatif proviennent de toutes les régions du pays. Leur mandat de trois ans peut être renouvelé pour un deuxième mandat de trois ans.
Conseil consultatif 2016-2017 de l’ACE |
Rob Adley |
Karen Andrews |
Judy Arnold |
Michel Bernard |
Monique Brodeur, Ph.D. |
Steve Cardwell, Ph.D. |
Elizabeth Costa |
Jim Costello |
Paul Cuthbert |
Michael Furdyk, |
Darryl Gervais |
Darren Googoo, vice-président du conseil d’administration |
Shelly Green |
Cassandra Hallett DaSilva |
Bernard Jacob |
Michele Jacobsen, Ph.D. |
Chris Kennedy |
Marie-France Kenny |
Anne-Marie Lepage |
Anne MacPhee, trésorière |
Alexander (Sandy) MacDonald, Ph.D. |
John Malloy, Ph.D. |
Nancy Matthews |
Peter McCreath |
Catherine McCullough |
Darren McKee |
Sandra McKenzie |
John McLaughlin |
Brian O’Leary |
Roger Paul, président du conseil d’administration |
Darrin G. Pike |
Gérald Richard |
Cynthia Richards |
Bernard Roy |
Yves Saint-Maurice |
Dean Shareski |
Dr. Anne Sherman |
Kate Tilleczek,Ph.D. |
Dianne Turner |
Link:
Sept programmes pour redécouvrir le plaisir d’apprendre
Source:
Description:
Chaque année, l’Association canadienne d’éducation (ACE) remet les prix Ken Spencer pour l’innovation en enseignement et en apprentissage. La cuvée 2015-2016 met en lumière des éducateurs qui se risquent chaque jour à transformer leurs environnements d’apprentissage.
Date:
23 March 2016
Lien:
InnuRassemble : les enseignantes reçoivent leur récompense
Source:
Description:
Les enseignantes responsables du projet InnuRassemble ont reçu le prix Ken Spencer lors d’une cérémonie officielle à l’école secondaire Serge-Bouchard (ESSB).
Date:
25 mai 2016